DES ARMES ET DES SOLDATS POUR LA PALESTINE

Lors de l’Assemblée Générale de l’ONU Le Président Colombien Gustavo Petro s’est adressé aux participants en déclarant :

 « Nous avons besoin d’une armée puissante issue de pays qui refusent d’accepter les massacres. C’est pourquoi j’en appelle aux nations et aux peuples du monde : plus que jamais, unissons nos forces militaires et nos armes, en tant que partie intégrante de l’humanité. Nous devons libérer la Palestine. »

Enfin un homme qui réagit en humain, en chef d’Etat, et en stratège. Bravo monsieur Petro.

Ce n’est pas de la reconnaissance factice d’un tas de cendres et d’un ersatz d’Etat suspend dans les nimbes de la mauvaise conscience de certains acteurs internationaux, dont ‘la Palestine » a le plus besoin actuellement.

Ce n’est pas seulement d’aide alimentaire et médicale pour survivre en esclave dont le peuple Palestinien a besoin. C’est d’armes et de munitions, des défenses antiaériennes, des missiles anti hélicoptères, des missiles antichars, des secours militaire humain.

Les Bisounours qui se disent solidaires de la Palestine et refusent de l’armer sont en vérité des traitres à la cause sacré de ce peuple. Quelqu’un a dit un jour « Un peuple qui renonce à s’armer pour défendre sa liberté mérite sa condition d’esclave ». Des prétendus amis qui refusent d’aider un peuple à s’armer sont les auxiliaires des esclavagistes et dans ce cas d’espèce, les auxiliaires des colonisateurs Israélo-sionistes.

Je vous offre en annexe ce merveilleux poème de Victor Hugo, « L’ENFANT » qui en bouchera un coin à tous les bisounours pacifistes (esclaves consentants).

Patrick Seignon*. « lavoiedessansvoix.fr ». Jeudi 25 septembre 2025.

  • Patrick Seignon est l’auteur de la plaquette : « DES ARMES POUR LA PALESTINE » (Dépôt légal mars 2002)

L’Enfant

Victor Hugo

Les turcs ont passé là. Tout est ruine et deuil.
Chio, l’île des vins, n’est plus qu’un sombre écueil,
Chio, qu’ombrageaient les charmilles,
Chio, qui dans les flots reflétait ses grands bois,
Ses coteaux, ses palais, et le soir quelquefois
Un chœur dansant de jeunes filles.

Tout est désert. Mais non ; seul près des murs noircis,
Un enfant aux yeux bleus, un enfant grec, assis,
Courbait sa tête humiliée ;
Il avait pour asile, il avait pour appui
Une blanche aubépine, une fleur, comme lui
Dans le grand ravage oubliée.

Ah ! pauvre enfant, pieds nus sur les rocs anguleux !
Hélas ! pour essuyer les pleurs de tes yeux bleus
Comme le ciel et comme l’onde,
Pour que dans leur azur, de larmes orageux,
Passe le vif éclair de la joie et des jeux,
Pour relever ta tête blonde,

Que veux-tu ? Bel enfant, que te faut-il donner
Pour rattacher gaîment et gaîment ramener
En boucles sur ta blanche épaule
Ces cheveux, qui du fer n’ont pas subi l’affront,
Et qui pleurent épars autour de ton beau front,
Comme les feuilles sur le saule ?

Qui pourrait dissiper tes chagrins nébuleux ?
Est-ce d’avoir ce lys, bleu comme tes yeux bleus,
Qui d’Iran borde le puits sombre ?
Ou le fruit du tuba, de cet arbre si grand,
Qu’un cheval au galop met, toujours en courant,
Cent ans à sortir de son ombre ?

Veux-tu, pour me sourire, un bel oiseau des bois,
Qui chante avec un chant plus doux que le hautbois,
Plus éclatant que les cymbales ?
Que veux-tu ? fleur, beau fruit, ou l’oiseau merveilleux ?
– Ami, dit l’enfant grec, dit l’enfant aux yeux bleus,
Je veux de la poudre et des balles.

8-10 juillet 1828

Victor Hugo, Les Orientales

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