A PROPOS D’UN OUTRAGE DE LA LOI FAIT AU BON SENS

Une publicité gouvernementale que je viens de découvrir sur le fil « Facebook » informe les français que certains commentaires adressés à une femme sur sa beauté, sa tenue ; etc. peuvent constituer un délit et à ce titre être passibles d’amende de 3750 euros.

Je ne suis pas le seul bien sûr à avoir réagi à cette infamie et je dois dire que la quasi-totalité des réactions déjà vues font preuves d’intelligence et du rejet par les Français de cette nouvelle intrusion du législateur dans ce qui concerne leur vie privée la plus intime (le droit de voir clair).

De mon commentaire personnel à cette grande débilité j’ai fait l’article que voilà.

Va-t-on aussi réglementer ce que doivent voir ou ne pas voir nos yeux ? Les yeux sont faits pour voir ce qui est donné à voir : Les visages, les sourires, les silhouettes, les coiffures, les robes, les jambes, les yeux, les décolletés ou les cuisses. J’en passe et des meilleures.

Ce que l’on découvre ou montre devient de ce fait « ostentatoire » et donc fait pour être vu et nul ne saurait intimer à l’autre l’ordre d’être aveugle, ou pire, de faire (Faux-culs mal-saint) semblant de n’avoir rien vu*. La femme est libre ? Soit. Elle est libre de montrer ou de dissimuler, libre de montrer ses cuisses en se vêtant d’une jupe courte ou de les cacher en en vêtant une plus longue ou un pantalon, libre de boutonner son corsage jusque sous le menton à la manière de Christine Ockrent, ou de laisser voir ses seins dans l’entrebâillement de son décolletée. Elle ne saurait se plaindre que les voyants voient. Quant à la manifestation orale de l’homme ravi par la vision suggestive de la beauté offerte aux regards, on peut la tenir dans certain cas pour « flatterie » ou propos courtois, ou au pire mal venu et inélégant. Mais en aucun cas pour un délit un crime ou une agression. Seules des féministes hystériques androphobes et des imbéciles « lèches-culs » peuvent vouloir cela.

En matière d’outrage fait aux femmes, je n’en connais de pire que de se faire couper la bite, se doper aux hormones femelles pour se faire pousser des seins sous sa pilosité thoracique, et prétendre que l’on s’appelle Claudine et non pas Alain ?

Il est vrai, il faut bien en convenir, qu’il existe aujourd’hui des « individus » à la sexualité dévastée que leur trouble rend impassibles face, voire étrangers, à la beauté féminine, pourtant de tous les temps, l’un des piliers essentiels de la production culturelle de l’Humanité. Nous ne pouvons leur permettre de rédiger la « loi » à l’aune de leur « mal être » ou de leurs phobies.

Patrick Seignon. « lavoiedessansvoix.fr » Jeudi 29 novembre 2024.

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