ALORS, CASS’TOI PAUV’… SARKO


SARKOZY C’EST LES SEPTS PLAIES D’EGYPTE A LUI TOUT SEUL A présent, pourtant, il voudrait se présenter en homme d’expérience et en sauveur. Sous son mandat, la dette publique de la France 12OO milliards d’Euros soit 64 % du PIB en 2007, c’est accrue, de 5OO milliards pour atteindre 1700 milliards, soit 85 % du PIB fin 2011, le nombre officiel des chômeurs, passé sous la barre des 2 millions en novembre 2007 a atteint les environs de 2 millions 900 mille fin 2011, soit presque 1 million de plus approximativement 1000 par jours. 500 000 emplois industriels ont été détruits. Le déficit de la balance commerciale a quasiment doublé en 4 ans (39 Milliards en 2007, 69,5 en 2011). « Dans deux ans - avait-il dit en 2006 - plus personne ne dormira dans la rue », or le nombre des sans-abris, 100 000 semble-t-il, n’a cessé d’augmenter sous sa mandature. 25 % des salariés gagnent moins de 750 euros par mois. Les « petits boulots » ont explosé, ainsi que le nombre des Français vivants en dessous du seuil de pauvreté

SARKOZY PROCÈDE COMME LES INQUISITEURS, C’EST POUR SAUVER LES ÂMES QU’IL MEURTRIT LES CORPS. Avec un tel bilan, il ose l’impudent, nous dire qu’il veut que les Français lui renouvellent leur confiance, car il ne veut pas que la France subisse le même sors que la Grèce. Mais ne nous avait-il pas dit que lui-même (et madame Merkel) avait sauvé la Grèce ? Sauvé la Grèce, mais de quoi au juste ? Mais comment ? En l’accablant ! En la plongeant pour de longues années dans la récession, en ponctionnant d’un quart ou plus les salaires et les retraites. Est-ce ainsi qu’il entend sauver la France ? En affamant les Français ? Bien sûr pas tous, ceux du peuple seulement, l’écrasante majorité, pendant que ses potes les plus riches se gavent comme des porcs. Alors non-merci, nous ne tenons pas monsieur, mais pas le moins du monde à être sauvé par vous.

« C’est pas moi - nous dit-il - c’est la faute à la crise ». Elle a bon dos la crise. Mais soit, admettons cela un instant, « la crise est mondiale et nul ne peut rien à la crise ». Comment, alors, peut-il dire à la fois - qu’il ne peut rien à la crise et qu’il va nous sauver.- comment tout simplement peut-il avoir l’outrecuidance de prétendre être l’homme de la situation lui qui a acquis en cinq ans la réputation sulfureuse de « calamité » de la France ?

L’HOMME QUI ABAISSA LA FRANCE. Notre fière Nation s’était, avec la force de dissuasion nucléaire, donnée sous la conduite du Général de Gaulle, une orientation de politique étrangère qui lui assurait un certain rayonnement international. Tous les successeurs du Général avaient, avec plus ou moins de bonheur, maintenu « grosso modo » cette ligne générale de notre diplomatie. Sarkozy, lui, a réussi sur ce seul point la « rupture » sous le signe de laquelle il s’était fait élire en 2007. Il a définitivement liquidé l’Héritage gaulliste. Il a abaissé la France au rôle de nation mercenaire et de simple supplétive de la diplomatie anglo-saxonne, nous a acquises de nombreuses inimitiés dans le monde entier, arabo-musulman bien sûr, mais aussi en Europe de l’Est, en Afrique noire, en Asie et même en Amérique latine. Plusieurs de nos ressortissants ont déjà payé de leurs vies ou de leur liberté, les errements de cette politique internationale agressive, aventuriste et fourbe. Il a tant déconsidéré la diplomatie française dans le monde, qu’il faudra probablement de nombreuses années et beaucoup d’efforts pour effacer les stigmates de son passage.

ON AURAIT PU EVITER PAREIL FIASCO si nos institutions avaient prévu le cas de manquement grave à la dignité de la fonction présidentielle, en le congédiant « pour faute lourde », dès 2008

C’était il ya quatre ans seulement, au salon de l’agriculture, dans la foule, à un homme qui l’admonestait, il fit, devant les caméras de télévision, cette répartie cinglante et honteuse : « Alors, casse toi pauv’con ! ». Cette saillie grossière l’aurait-on pardonnée à un adolescent ou à l’une de ces « racailles » qu’il se proposait un peu plus tôt de « karchériser » ? Comment la pardonnerait-on au premier magistrat de la république, à celui-là même qui prônait le retour des leçons de morale à l’école ?

Par cette conduite inqualifiable, Nicolas Sarkozy a plus qu’abaissé la fonction présidentielle il l’a souillée, il a mis le rouge au front des Français et humiliée la France. De ce seul fait déjà il eut mérité d’être immédiatement démissionné. Or ce ne fut pas la seule des inconduites que s’autorisa l’Ostrogot. Au Guilvinec avec les ouvriers il la joua sur le ton de l’algarade. À Bruxelles, il hurle et insulte Manuel Barroso, président de la commission européenne, à Lisbonne, au sommet de l’OTAN, il injurie les journalistes, il humilie le Mexique avec l’affaire Florence Cassez, insulte la Turquie avec la loi de pénalisation mémorielle du génocide arménien, humilie la Grèce et ses dirigeants. Alors, malgré ses frasques, tout de même parvenu au terme de son mandat par la grâce des institutions, n’est-il pas temps, puisque l’occasion leur en est donnée, que les Français le remercient enfin ? :
« Casse-toi donc pauv’….Sarko ! »