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  • REPONSES A TOUS

    REPONSES A TOUS

    Mon article du21 juin « Pourquoi je ne voterai pas pour le nouveau front Populaire » a suscité de nombreuses réactions. Eh non pas toutes hostiles, n’en déplaise à mes détracteurs.

    1 ) Je commencerai donc par une réponse générique aux plus amènes, ceux qui ont déclaré ne plus vouloir m’entendre, m’ont prié de supprimer leur adresse de ma liste. (Tony, Françoise, Jean-François,)

    Lorsque je corresponds par e-mail je n’envoie pas l’article lui-même mais un lien. Vous êtes libres d’activer le lien ou pas, et même de supprimer l’e-mail pour ne pas être tenté de lire quelque chose d’enrichissant. Cette liberté vous appartient, en aucun cas je ne me permettrais de vous en priver ni de l’usage de votre « libre arbitre ».
    « On disait au Roi ce qu’il voulait entendre, c’est pourquoi il n’a pas pu prévenir les bruits de la révolte. »
    Des gens qui ne veulent entendre que ce qui leur agrée, comment pourraient-ils se forger une opinion équilibrée Or ceux-là pour la plupart sont ceux qui prône la liberté d’opinions, voire même « la libre pensée ». Serait-ce à-dire la liberté de penser comme eux ? Bien calés dans leurs certitudes ne veulent pas être dérangées par les opinions d’autrui. Voilà là de bien mauvais présages pour l’exercice futur d’une vraie démocratie du peuple.
    Demander à quelqu’un de ne plus envoyer ses articles de ne plus faire part de ses opinions, c’est un peu, à titre individuel certes, comme vouloir le faire taire. C’est à son échelle apporter sa pierre à la l’œuvre de censure à laquelle le pouvoir se livre déjà avec frénésie.
    Pas de soucis amis, vous me connaissais, j’en réfère à Voltaire, je ne me tairais pas.
    Vous n’êtes pas obligé de m’entendre, ni même de m’écouter, je vous en ai indiqué moi-même les moyens. Toutefois alors, alors ayez au moins la décence de ne pas vous prévaloir des valeurs démocratiques.

    2 ) Je répondrais ensuite poliment à chacun de ceux qui ont apporté une vraie contribution au débat fut elle amicale ou agressive..

    A – Jean-Marc, Bonsoir camarade,

    J’ai lu attentivement ta réaction à mon dernier article. Je crains que, déconcerté par des positions qui te surprenne, ton discernement n’es été troublé. ; et que tu ais passé le sens de la mesure.

    Nous voilà en désaccord sur deux questions importantes du moment, le « Front Populaire » et les « LGBT ». Soit !

    Est-ce une raison pour me renvoyer brutalement dans les cordes ? Tu n’as pas à faire en ma personne à un quelconque « trouduc » en colère ou qui se trompe de colère ou je ne sais quoi encore. Tu as à faire à un ouvrier, un prolo, qui a commencé à travailler à 15 ans, qui a fait une carrière entière de cheminot, syndicaliste depuis 62 ans, communiste, marxiste révolutionnaire, trotskyste. Non pas un « lumpen prolétaire » sous cultivé mais un homme possédant une large culture politique. Au prétexte d’un désaccord, fut-il d’une grande intensité, tu ne peux t’en tirer simplement en prononçant ma relégation. Tu devrais être au contraire interpellé, pourquoi un homme tel que lui prend-t-il ces positions-là ?

    C’est le malheur de cette gauche de ne vouloir voir dans la dérive droitière de l’électorat ouvrier que l’œuvre délétère de la propagande frontiste ou des politiques de droite, voire la bêtise populaire. « La gauche » est dans le déni. C’est son malheur, car en rejetant ainsi la responsabilité sur autrui elle s’absout de la nécessaire introspection sur ses propres trahisons et erreurs qui est le préalable nécessaire à son réarmement idéologique.

    Malgré les dissensions qui ont émaillées son histoire, nous n’en appartenons pas moins tous deux au même courant politique. Je sais que les réflexions que je viens d’écrire concernant la dérive frontiste de l’électorat communiste, vous, tu les as faites comme moi. Tu ne peux à mon égard, parce que j’exprime des choses qui te dérange, adopter toi aussi une attitude aussi lapidaire et futile.

    « Tu peux » écris-tu, « Ne pas voter pour ne pas différencier les forces en présence » Seul l’aveuglement d’une colère inapproprié peut te permettre d’écrire cela. Tu vois bien que mon propos est beaucoup plus affiné que ça et mon analyse infiniment plus pointue. Pour ma part je ne me laisse aller à aucun amalgame. « Tu peux » poursuis-tu, « Sur l’Ukraine soutenir Poutine le représentant des intérêts des oligarques russes contre Zelinsky le re…. ». Fallait-il pour contester ma position que tu chois dans l’amalgame, comme les loups des médias que tu fîsses de moi un « Poutiniste » dès que je m’avisais de ne pas être d’accord avec les thèses bellicistes de l’impérialisme occidental ? Je « peux tout cela » dis-tu donc, mais ce qui ne passes pas, l’os, ce sont mes prises de positions sur la question « LGBT », ce que tu appelles « mon glissement vers les idées de "la manif pour tous" La encore tu ne résistes pas aux tentations de l’amalgame. Pourquoi devrais-je « glisser vers » ne' suis-je pas de taille à avoir mes propres positions et mon propre libre arbitre ? Mais comme te voilà dans l’amalgame tu en rajoute une lourde couche dans l’intention manifeste de me blesser ou de m’injurier « ramassis de réactionnaires d'extrême droite, de chrétiens intégristes, de petites bandes de vrai nazillon qui s'organisent pour casser de l'ouvrier rouge. » Ces analyses politiques faites à coup d’étiquettes et d’amalgames ont pour effet la perte de discernement. La manif pour tous était mobilisé sous le règne de « Flamby 1er « contre le mariage homosexuel et l’adoption des enfants par les couples homosexuels. Ce que je conteste c’est le prosélytisme LGBT le transgenrisme et l’ouverture de la PMA aux personnes homosexuelles et transgenres, c’est la marchandisation capitaliste de la natalité et de l’enfant. Aveuglé semble-t-il, tu poursuis dans l’amalgame. La criminalisation de l’homosexualité par Staline, la répression des homosexuels par les nazies. « La révolution de 1917 avait rappelles-tu « aboli toutes les lois oppressives tsaristes concernant la sexualité, « dėcriminalisė » l'homosexualité... » Je sais cela depuis bien longtemps. As-tu lu « La révolution sexuelle de Wilhem Reich ? Ce fut longtemps un de mes livres de chevet. Mais, Jean-Marc, puis-je t’inviter à un peu de discernement ? La Révolution russe avait décriminalisé l’homosexualité. Elle n’avait pas autorisé le prosélytisme des pratiques LGBT et du Transgenrisme, ni celles de la mutilation des êtres humains, ni l’exploitation capitaliste du ventre de la femme et la marchandisation de l’enfant et de la natalité. Elle était dans l’ouverture et le progrès humain, pas dans la dégénérescence sociale.

    Mais revenons-en « au Nouveau Front Populaire ». Le point essentiel de mon refus de voter pour lui, est la question de ses positions sur de la guerre en Ukraine. Je dis elle doit cesser, il faut une solution négociée. Tu réponds que je soutiens Poutine. C’est donc que tu colles aux positions développées dans le contrat de législature du NFP. Tu veux poursuivre la guerre pour punir Poutine. Non ? Non diras-tu. « Ni l'OTAN ni Poutine c'est la seule solution pour les peuples Russe et Ukrainien. Oui mais il y a l’Otan et Poutine ? Comment fais-tu pour en venir à bout ? « 500 000 morts de chaque côté. C'est les peuples qui payent de leur sang cette barbarie. » dis-tu, Oui, mais le contrat de législature du NFP que tu défends propose « sa » solution, en « faisant payer ses crimes à Poutine », en écrasant la Russie. En contribuant donc à la victoire de l’impérialisme américain. Donc en poursuivant la guerre et l’effusion de sang. Où es la cohérence ?

    Nous ne sommes pas d’accord actuellement. J’en conviens, sur la question électorale du « Front populaire » et sur la question sociétale du mouvement LGBT. Nous n’en sommes pas moins tous deux des militants de la révolution sociale, anticapitaliste, anti impérialiste, internationaliste.

    Pourtant tu te veux cassant. « Mes camarades et moi sommes dans le combat, on peut se tromper on rectifiera si nécessaire. Vas ton chemin il ne croise pas le nôtre. ». Voilà 62 ans que mon chemin est celui de l’émancipation ouvrière et de la révolution sociale. Si le vôtre comme tu le dis est celui du combat, ils se croiseront à nouveau nécessairement. Il ne t’appartient pas de vouloir l’interdire, tu n’as d’ailleurs à cet égard aucune qualité. C’est l’Histoire qui décide.

    Bon, il est possible à mon grand regret que tu persistes dans la voie de l’ostracisme à mon endroit. Pour ma part je m’obstine à distinguer entre l’essentiel et le contingent. Mon discernement, encore assez aiguisé, m’autorise à faire la différence entre « un camarade » et un « ennemi de classe ». C’est pourquoi, si tu croises ma route je persisterai à te saluer comme je l’ai toujours fait, comme un ami et un camarade. Libre à toi d’ignorer mon salut.

    Avec mes amitiés révolutionnaires,
    Patrick Seignon.


    B - Sylvie,

    Je ne puis bien sûr lire tes messages sans quelques tristesses. Mais sans grande surprise non plus dois-je dire. Je sais ta nature éruptive, tu crois, tu fonces. Ce n’est pas un blâme, c’est un constat. Alors je me doutais bien que mes deux derniers articles allaient « te prendre à revers ».

    Tu m’écris que « l’arrivée de l’extrême droite ne ferait que favoriser l’ultra libéralisme déjà à l’œuvre avec Macron et détruirait les derniers acquis du CNR ». Mais si l’extrême droite n’arrive pas tu dois bien admettre que « l’ultralibéralisme sera tout autant favorisé. Sauf !.. Sauf, si comme tu l’espères, et le crois peut-être, le front populaire gagnait la majorité absolue de la représentation nationale. Mais même dans ce cas, que pour ma part je crois fort improbable, je crains que tu ne sois amèrement déçue. Tout d’abord Macron reste « au manche », le gouvernement FNP n’aurait pas les mains libres. Ensuite il faut considérer qu’il y a dans le Front populaire des composantes (PS, Verts,) qui sont tout autant ultra libérales que les ultras libéraux affichés. Et à peines rendus au pouvoir, même peut-être avant, comme ils l’ont fait avec la Nupses, ils seront les meilleurs alliés de Macron, et feront voler le NFP en éclats. Le PCF lui-même jouera probablement un jeu pervers. Si bien que l’argument « aye ! aye ! aye ! le FN poursuivra la politique ultra libérale n’est pas un argument convaincant.

    D’autant plus que ce n’est peut-être pas tout à fait vrai. La « vérité » à l’emporte-pièce qui court actuellement sur le net, soutenue par les supporter du NFP selon laquelle Macron et RN pas de différence, n’est probablement pas tout à fait juste. Macron veut une Europe Fédérale, le RN est un parti souverainiste qui veut une « Europe des nations ». Cela recouvre des différences de composition sociale et de classes, de servitudes et d’intérêts. Macron est en lien direct sous l’autorité des USA, avec les plus hauts cercles de la finance internationale. Le RN doit répondre des intérêts d’une bourgeoisie plus « nationale », ces deux fractions de la bourgeoisie ne partagent pas les mêmes parts de marché.

    Contrairement à ce que tu sembles en dire, je combats le RN au moins autant que la macronie. Mon analyse sur la bonne manière de combattre l’un et l’autre est seulement différente. Ce n’est pas par exemple en reproduisant toujours les mêmes schémas politiques qui conduisent aux mêmes impasses et aux mêmes bévues, que l’on peut restaurer la confiance des électeurs populaires dans une solution « de gauche ». J’ai vécu les temps « du programme commun de la gauche », de l’alternance de 81 et des 110 propositions de François Mitterrand. Puis la destruction de toutes les espérances populaires à coup de compromissions et de trahisons. Alors comment voudrais-tu que je fusse abusé par « les 10 points « essentiels » de l’accord actuel NFP « bonne base programmatique ou pas ». Les mesures des programmes ce sont comme les « hameçons » de la « pêche miraculeuse »,… aux électeurs..

    Les trahisons de la gauche je les ai comprises et dénoncées dès 1982/83. En 1986 j’ai écrit une plaquette (Social bonapartisme et classe ouvrière), qui expliquait le sens réel de la politique mitterrandienne *. il a fallu attendre quinze ans au moins pour que l’opinion générale me rende raison. En 1997 « la gauche plurielle » remportait les élections législatives anticipées à la suite de la dissolution de l’A.N. par Jacques Chirac le 21 avril précédent. Daniel Ben Saïd écrivait : « Lionel, qu’as-tu fait de notre victoire » et bien que désolé de contredire mon ami je répondais : « on nous a volé rien du tout. La victoire électorale de 1997 était celle de Lionel, pas celle des travailleurs, pas la nôtre. (La social-démocratie est morte). A l’approche de l’élection Présidentielle de 2002, la presse les sondages unanimes donnaient Lionel Jospin victorieux haut la main. Pour un peu on ne serait même pas allé voter. Moi seul avec ma petite voie (des sans voix) encore bien plus inaudible en ce temps qu’elle ne l’est aujourd’hui, annonçait qu’il serait battu. Oh, sans prétention. Je savais qu’il serait battu mais je n’avais pas imaginé tout de même à quel point, jusqu’à l’humiliation. Et pourquoi pensai-je cela ? Parce que la Gauche Plurielle qui se targuait de la « Loi Aubry » « les 35 heures » comme d’une grande avancée sociale, digne du Front Populaire, était sourde et aveugle aux récriminations populaires. Mais je savais moi que cet alambic complexe, selon le principe « donnant/donnant » : la flexibilité du temps de travail contre sa réduction avait été vécue chez les petits salariés comme une grande arnaque (Titre d’une brochure que j’écrivis alors). Alors vois-tu Sylvie je ne vais pas à cette heure me laisser berner par l’enthousiasme de certains pour le NFP, et perdre à cette occasion mon sens de la vérité et de l’Histoire.
    Alors diras-tu peut-être, comme l’as écrit Jean-Paul, « Quand les blés sont sous la grêle, fou qui fait le délicat » (« la rose et le réséda » Louis Aragon) a quoi j’adhère pleinement mais qui s’applique mal à un contexte électoral, mais je te répondrais : « Seule la vérité est révolutionnaire ». Certain dominé par leur culture, comme tu le dis, cèdent aux préjugés électoralistes du moment. Moi je prends acte pour le lendemain.

    Tu es tellement sincère et spontanée que tu en viens parfois à faire preuve d’Angélisme. « il est préférable de pouvoir continuer à se battre pour soutenir les élus de notre bord, plutôt que de se retrouver interdits de manifester comme Macron l'a déjà fait et comme le RN le ferait encore plus brutalement. » écris-tu. Quand la Gauche a été au pouvoir il n’était pas interdit de manifester en effet. Cela eut d’ailleurs été inutile. On ne manifestait pas pour ne pas gêner l’action gouvernementale.
    Puis il y a la Question LGBT qui provoque des crispations.

    « Je pense, écris-tu, que tu ignores les souffrances que vivent au quotidien des milliers de personnes ayant une orientation sexuelle différente de la majorité, peut-être comparable à la condition des femmes…. » Je ne m’attarderais pas sur la proximité que tu imagines entre ces souffrances des personnes LGBT et la condition passé des femmes. Je n’en vois ni la pertinence ni l’intérêt. Mais les souffrances, faut-il les conjurer ou les cultiver, faut-il les contenir ou les accroître ? Et comment dois ton les soigner, par l’accompagnement social ou par la chirurgie ? Voilà de vraies questions. Le mal être des adolescents face à leur propre sexualité n’est pas une chose nouvelle. Les aides-t-on a surmonter les interrogations et les doutes de la puberté naissante, ou les précipitent-on dans des angoisses mortifères par des réponses inadéquates et une propagande criminelle ? L’ampleur pris par ce phénomène dans nos société occidentales doit interpeler. S’agit-il d’une évolution humaine naturelle ou serait-ce le résultat de l’action néfastes de » quelques lobbies ou officines aux raisons peu avouables. La jeunesse a besoin d’espérance et de s’enthousiasmer pour une cause. Nous eûmes les luttes de libération des peuples coloniaux la révolution Cubaine, Che Gueverra, et la guerre du Viet-Nam. Les maitres du monde s’emploient à canaliser cette prédisposition de la jeunesse ou à l’annuler. Tout, n’importe quel chemin de perdition ou impasse, mais pas le chemin du combat contre l’ordre capitaliste. Comme tu sais j’ai vécu 68. La jeunesse de France s’était alors enthousiasmée pour « la lutte des classes » aux côté de la classe ouvrière. Un vent de liberté et de libération des mœurs soufflait ici. Alors la drogue se mit à envahir et corroder notre jeunesse. Crois-tu que ce n’étais qu’un hasard ? J’ai vu des centaines de jeunes filles et garçons se naufrager dans ces addictions, jusqu’à la mort. Et que vois-je aujourd’hui, une épidémie d’un « genre » nouveau, une frange de la jeunesse en rupture avec l’ordre social établit se perdre dans des idées et des pratiques transgressives qui les éloignent du véritable combat nécessaire. Derrière, les mêmes forces sont à la manœuvre qui disloquent nos sociétés. Le nouvel ordre mondial dont ils nous rebattent les oreilles veut se fonder sur le chaos. Finalement, n’est-il pas plus aisé en effet de régner sur le chaos que sur des peuples organisés ? Alors respect humain oui mais pas encouragements, ni soutien, ni prosélytisme.

    Je n’ai pas la prétention de te convaincre en ce moment. Mon seul souhait, que tu ne chois pas toi aussi dans l’ostracisme le rejet ou le déni. Des désaccords importants ont surgi entre nous. Pour autant nous restons préoccupés des mêmes problèmes et porteurs du même message de transformation sociale. C’est le rôle de l’Histoire et l’œuvre du temps d’éponger les différends. Je t’en prie ne me rejette pas trop vite, tu le regretterais probablement bientôt.
    Très amicalement à toi, Patrick.

    C- Michel

    Je te remercie Michel de ta réaction à mon article
    Tu as raison, l’ennemi n° 1 des français et de la France laborieuse c’est Emmanuel Macron. Certains qui ont fait du rejet du RN le point d’orgue de leur action politique précisément pour occulter cette réalité se sont fait de la sorte les alliés de facto d’un pouvoir et d’un Président de la République honnis. Rien d’étonnant à ce qu’ils en « payent les pots cassés ». Ils soutenaient le Président de la République par crainte de l’effondrement des institutions. Mais le résultat c’est qu’à force de déni ils ont accumulés les matériaux d’une grave crise institutionnelle. La dissolution de l’Assemblée Nationale par Emmanuel Macron a inauguré celle-ci. Quel que soit à présent le résultat de ces élections, il est probable que l’on assistera, dans les mois qui viennent à l’effondrement de la 5ème République.

    D - Nathalie

    Tu as raison Nathalie. Sous la Présidence de Macron le NFP ne pourras pas appliquer son programme. Alors, irait-il jusqu’à un conflit ouvert entre le gouvernement et le Président de la République. Non ! Car la Démission de Macron et la perspective d’élections Présidentielles anticipées ne lui agréé pas du tout. Encore une fois il redoute la victoire du RN. Dans l’hypothèse de son accès au pouvoir le NFP ferait profil bas pour ne pas déstabiliser le Président. Son aile droite effectivement volerait même au secours de Macron, faisant voler le front en éclats. Mais le mieux serait encore de ne pas gagner pour ne pas être mis en situation de gouverner. Certains analystes commencent à émettre cette hypothèse qu’il fasse en sorte de perde.


    E - Jean-Paul,


    J’ai dit dans mon article : « Non je ne voterai pas pour le NFP, non je ne voterai pas pour la guerre ». « Je », c’est moi, c’est une résolution personnelle. Cet article n’est en aucun cas un appel à ne pas voter NFP.
    Jean-Paul répond de manière apaisée, sans colère ni haine avec deux vers extrait du merveilleux poème de Louis Aragon « La rose et le réséda » : Oui au vote NFP, sans hésiter. " Quand le blé est sous la grêle, fou qui fait le délicat". Et j’entends bien cela quoique je puisse nuancer le propos en indiquant tout de même que sous la grêle la moisson est déjà bien compromise » et qu’au demeurant cette circonstance météorologique ne présage en rien des moyens à mettre en œuvre pour parer à la calamité.
    Or Jean-Paul précise « mais le vote ne suffit pas. »
    La question la plus délicate abordée dans mon article, et qui m’a valu les foudres de quelques directeurs de consciences, et la question LGBT QI. Je remercie Jean-Paul, là encore en termes apaisés, d’avoir éclairé et consolidé mon propos.
    « Oui, il faut lutter pour préserver les libertés individuelles, notamment, dans le domaine sexuel: mais, non, il ne faut rien céder aux lobbies organisés spécialisés dans la promotion de modes de vie LGBT, oui à la liberté, non à la propagande ».

    F - Jean-François

    Qui veut être retiré de cette liste mail. Admet pourtant que « le NFP n'est pas génial. Mais, dit-il, les théories fachos sont pires. » Choix binaire. Je fonce, je ne veux même pas entendre le reste. Qu’elle ouverture d’esprit, qu’elle promesse d’avenir démocratique ?

    G - Monique

    Souhaite, dit-elle, être rayée de mes envois. « Parfois, je suis d'accord, parfois non. » Voilà qui est une très bonne chose à mon sens. C’est ainsi qu’est fait le débat. Cette circonstance ne me parait pas être un bon argument pour refuser mes envois. Au contraire.
    Mais en vérité, ce qui chagrine Monique ce sont moins mes propres envois que certaines réponses qu’ils suscitent. « Dans tous les cas je n'ai pas envie de recevoir la littérature navrante des gens haineux, ignares et incultes (en particulier les LFIstes), qui te répondent. Ils ne voient pas où sont les vrais dangers, ne voient pas la réalité que vivent les gens (petits entrepreneurs, ouvriers, paysans, africains qu'on fait venir pour les esclavagiser, juifs persécutés, etc.).
    Le danger de l'islamisme radical et du trafic de drogue est complètement ignoré de ces gens-là, et après on s'étonnera du vote des français. La gauche a abandonné le peuple depuis longtemps déjà hélas !
    Bien sûr Monique, si tu persistes dans ta demande je m’abstiendrais pour la suite de te faire part de mes articles. Mais si j’en juge par ton propos tu devrais en toute logique souhaiter plutôt que je les renouvelle. Bien entendu je prendrai alors les dispositions nécessaires pour que te soit évités les désagréments des réponses inutilement hostiles.

    H - Martin

    C’est à la contribution de Sylvie que Martin fait écho. Il soulève de nombreuses questions et insinue quelques débuts de réponse. Pour ma part, ce que je retiendrais surtout de son propos ce sont les deux phrases suivantes :
    Celle-ci d’abord, qui m’apporte de l’oxygène, sur la question LGBT qui m’a valu les attaques les plus virulentes ou infâmes. « Il faudrait que la gauche comprenne ce que veut dire ici Patrick. À savoir que le lobby le plus financé au monde par les fondations ultra-mondialistes (tel l'Open society, la fondation Bill Gates.....) est le lobby LGBT. (avec le lobby pharmaceutique et le complexe militaro industriel) Pourquoi ? »
    Cette autre qui en appelle à la décrispation du débat : « Il faudrait que la gauche cesse de vouloir transformer les ouvertures d'esprits en fractures du crâne ». il faudrait cesser de vous déclarer l’allié de Le Pen dès que vous émettez un doute sur la cohérence de la politique de « la gauche » Il faudrait que l’on cesse de vous renvoyer aux camps de concentrations du IIIème Reich et au traitement des homosexuels par les nazis dès que vous aventurez la moindre remise en question du mouvement LGBT..
    Merci Martin.

    I - Wilhem :

    « Je n'ai même pas été au bout de cet "article" puant sur la question LGBT.
    Je reste sans voix pour le coup.
    Je n'en dirai pas plus
    Je suis consterné. »

    Ce qui me consterne moi c’est que des gens intelligents, plutôt cultivés et en apparence ouverts d’esprit refuse d’entendre la parole d’autrui sitôt qu’ils se croient bousculés sur un sujet qui les touche de près.

    Mais Wilhem, la question LGBT en tant que mouvement Wokiste, porté par quelques lobbies et ONG aux financements douteux, n’a rien à voir avec celle de l’homosexualité Le transgenrisme n’a de rapport à l’homosexualité que l’exploitation qu’en font certains pour déstabiliser la jeunesse et faire du fric au passage. Le fait d’alerter sur ces dérives et leurs dangers ne fait pas de moi un homophobe.
    Quant à cesser de lire l’article à se prétexte, quel signal de sectarisme. En quoi le fait que nous soyons, et je le conçois sans amertume, en désaccord total sur la question LGBT, est-il de nature à disqualifier mon propos sur les autres sujets ? Qu’est-ce que cela enlève à l’intérêt et à la qualité de la suite de mon raisonnement sur le contrat de législature du nouveau front populaire ?

    J - Daniel,

    Sans autre commentaire de ma part, le soutien de Daniel. « Bravo Patrick, J'approuve ton texte, J'en ai profité pour le relayer à mes amis autour de ……. "La goche" n'a pas arrêté de nous trahir. De nous brader aux dirigeants américains. Le problème n'est pas les élections, c'est ce que Michel démontre : Le forum économique, Davos, L'asservissement à l'Europe, à l'otan pour faire la guerre. Qui fera oublier la dette créée de plus 3300 milliards par Macron. Oublier les politiques qui ont prôné la vaccination de masse : guerre biologique….. »

    K - Catherine,

    Certes c’est le débat, certes de part la nature de mon propos je devais m’attendre à quelques estocades peu amènes. Pour autant, dans ces cas on n’est pas à l’abri de quelques « vagues à l’âme », de quelques tristesses et haut le cœur. Aussi dois-je remercier Catherine pour son soutien et son message réconfortant.
    « La gauche caviar, les petits bourgeois de campagne, les endormis, s’offusquent ; peut-être verront ils clair un jour, comprendront-ils qu’ils ne sont que les esclaves d'un système. A bientôt, bon dimanche. »

    L - Merci à Emilie aussi.

    Merci à tous. D’accords et pas d’accords, agressifs et réconfortants. Certains peuvent refuser de les entendre, cela n’arrête pas la course des idées.

    Je vous embrasse tous. Patrick.



    Patrick.
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