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  • ATTENTION SURTOUT PAS DE COMPLOTISME

    ATTENTION SURTOUT PAS DE COMPLOTISME


    " DOSSIER. Cancer : "Une véritable épidémie"… l’inquiétante hausse des cas chez les moins de 50 ans"

    Titre relevé dans la presse ces derniers jours. Eh, ho, les « complotistes » ne vous excitez pas. Rien à voir, c’est certain avec la vaccination anticovid. Ils n’en connaissent pas les causes. Mais ça ils le savent. La preuve que ça n’a rien à voir, cette hausse est observée depuis trente ans. (lire l’article)
    PS.( LVDSV) 2/4/2024.
    Et pour ne pas que l’on puisse dire que nous faisons circuler une information tronquée ; voilà ci-dessous l’article intégral de la « Dépêche du midi » du 2 avril 2924.


    "Cancer, Santé, France - Monde
    Publié le 30/03/2024 à 06:31 , mis à jour à 10:50
    V.G avec AFP
    l'essentiel De plus en plus de personnes de moins de 50 ans sont touchées par le cancer, comme le cas récent de la princesse Kate Middleton l’illustre. Bien que les statistiques montrent une augmentation significative des cas dans cette tranche d’âge, le phénomène reste largement mystérieux.
    L’annonce du cancer de la princesse Kate Middleton, en plus de provoquer une onde de choc médiatique, a permis de mettre en lumière un phénomène largement mystérieux : la hausse des cas de cancers chez les moins de 50 ans.
    Car, sans que l’on comprenne bien pourquoi, les personnes dans cette tranche d’âge sont, depuis plusieurs décennies, de plus en plus frappées par cette maladie. C’est une véritable "épidémie" chez les moins de 50 ans, résume le cancérologue Shivan Sivakumar, chercheur à l’Université de Birmingham.
    28 % de décès en plus en trente ans
    Selon une étude publiée par le journal spécialisé BMJ Oncology en 2023, le taux de cancers chez les moins de 50 ans a presque doublé entre 1990 et 2019 (+80 %). Une tendance principalement observée dans les pays développés et qui se traduit également par une augmentation des décès dus au cancer dans cette tranche d’âge. En 30 ans, leur nombre a ainsi augmenté de près de 28 %.
    Dans le détail, ce sont les cancers gastro-intestinaux – colon, œsophage, foie… – qui enregistrent une flambée particulièrement notable chez les jeunes. Selon l’American Cancer Society, ils constituent la première cause de mort du cancer chez les hommes de moins de 50 ans, et la seconde chez les femmes du même âge, derrière le cancer du sein.
    Nouveaux facteurs de risque
    Les raisons derrière cette tendance alarmante restent floues et particulièrement complexes. "À l’heure actuelle, il n’y a pas d’élément concluant" pour privilégier une explication, explique le Dr Sivakumar.
    Deux pistes sont toutefois explorées : soit les générations récentes ont été exposées à davantage de facteurs de risque, tels que le tabagisme, la consommation d’alcool et l’obésité à un âge plus précoce que leurs prédécesseurs, soit de nouveaux risques sont apparus.
    En outre, l’hypothèse de l’exposition à de nouveaux agents cancérogènes, tels que les produits chimiques ou les microplastiques, est également envisagée, bien que cela reste spéculatif. Exemple avec le cas des pilules progestatives, dont une récente étude britannique pointe le lien entre une exposition prolongée et l’apparition de tumeur des méninges.
    Le dépistage, outil crucial
    Face à ce manque de connaissance sur les causes profondes du phénomène, chercheurs et médecins du monde entier peinent à interrompre la hausse des cancers chez les jeunes. Mais tous sont d’accord : le dépistage est un outil crucial.
    La France multiplie à ce titre les incitations à se faire dépister. Et si l’âge minimum reste fixé à 50 ans, certains spécialistes plaident en faveur d’une révision à la baisse de cette recommandation. En 2022, la Commission européenne s’était montrée favorable à l’élargissement des campagnes de dépistage du cancer du sein dès 45 ans.
    "C’est sans doute trop tôt, mais il y a une question légitime autour des 45 ans", expliquait l’année dernière au Parisien Corinne Balleyguier, cheffe du service d’imagerie diagnostique à l’institut Gustave Roussy. "On sait que le cancer du sein touche à cet âge, entre 3 et 6 femmes sur 1 000 dépistées".
    Désormais, reste à espérer que le mal dont souffre la princesse de Galles, et dont on ignore encore la nature précise, puisse attirer l’attention des jeunes sur le fait que le cancer ne frappe pas que les plus vieux".

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