Dans les années trente en URSS eut lieu une série de procès, tous plus abracadabrantesques les uns que les autres. Les accusations étaient fondées sur des mensonges tous plus énormes et grossiers les uns que les autres. Il se chuchotait alors que Staline disait que la vraisemblance de la menterie était de peu d’importance, « ne suffisait-il pas que le mensonge soit le plus énorme possible, il en resterait toujours quelque-chose. ». De preuves accusatoires il n’y en avait pas besoin ? Le verdict se fondait sur les aveux du « patient » et le procureur Andreï Vychinski avait à sa disposition tous les moyens d’obtenir tous les aveux qu’il souhaitait.

Croyez-vous que ces méthodes soient spécifiques à l’URSS stalinienne disparue ? .... Point du tout. Les procès Dreyfus furent en France à la fin du 19ème siècle, bien avant la lettre, des « Procès de Moscou à Paris » Plus récemment, à petit bruits, car les personnages impliqués sont des gens du commun, de « ceux que l’on croise dans les gares et qui ne sont pas grand-chose. » un procès Stalinien vient de se dérouler à Tours. Ironie de l’histoire le rôle de procureur y était tenu par un plus ou moins trotskiste et les juges par des adeptes de Proudhon.
Qui était l’accusé ?
Moi-même, pour vous servir
Que lui (me) reprochait-on ?
D’être un fasciste…… Rien que ça.
S’agissant d’un homme tel que moi, syndicaliste, marxiste révolutionnaire, engagé dans la vie militante depuis l’âge de 15 ans, qui a écrit plusieurs brochures et des centaines d’articles qui font tous foi de sa grande probité, cela pourrait paraitre risible si ça n’était pas sinistre.

Les preuves. On l’a dit, il n’y en a pas besoin. Juste des amalgames et des insinuations :
L’énormité du mensonge contenu dans l’affirmation, a pour fonction d’annihiler la raison et de se substituer à la preuve. Il est en effet, suivant les prescriptions de « Joseph Djougachvili » suffisamment énorme pour qu’il en resta quelque chose.

Me voilà donc « Fasciste », non de par mes convictions, personnelles ni mon appartenance politique encore moins par les idées que je professe et dont chacun peut s’informer sur mon blog « lavoiedessansvoix.fr »mais parce que le NPA, l’UCL, Sud-Etudiant (Collectif antifasciste tourangeau) en ont décidé ainsi.
J’ai reredit que j’étais un ouvrier syndicaliste et Marxiste Révolutionnaire, engagé depuis l’âge de quinze ans. Ils ont répondu qu’ils « s’en tapaient » de mon passé., mais que j’étais devenu fasciste il y a trois ans environ. Que je ne le savais pas mais eux le savaient pour moi.

Qu’ai-je fait, à leur sens pour mériter pareille agression ?
A l’été 2021, sous le mot d’ordre « la rue elle est à nous il faut la reprendre à l’extrême droite », ils prenaient part aux manifestations qu’ils qualifiaient « antivax » et extrême droite ». N’étant pas d’accord avec celles-ci ils auraient dû tout bonnement se tenir à l’écart. Mais ils s’y mêlaient, voulaient en prendre la direction à seule fin de les pervertir. Ils provoquaient des incidents avec un petit groupe tourangeau étiqueté « extrême droite » afin en créant l’incident de dissoudre les manifestations familiales et pacifiques contre la politique sanitaire du gouvernement. Je me suis alors interposé et j’ai sauvé ces manifestations. Comment m’y suis-je pris ? J’ai rencontré une délégation du petit groupe d’extrême-droite incriminé et j’ai négocié avec eux la bonne tenu des cortèges et la nécessité de ne pas prêter le flanc aux provocations de ceux dont l’objectif était de faire éclater les manifestations. Ce qui fut parfaitement réussi.

Apparemment, si l’on en croit ces esprits malades, le « virus du fascisme » serait bien plus contaminant encore que ne le fut pour Véran celui du covid, puisque il aurait suffi de cette rencontre d’une demi-heure pour que je fusse contaminé et que fussent détruits tous les anticorps et défenses immunitaires, acquis de ma solide culture marxiste.

Et puis autre chose. Témoin visuel au premier rang, d’une altercation survenue lors de la manifestation du 13 août 2021, j’ai refusé de valider la version des agresseurs qui voulaient se faire passer pour les victimes. Excusez-moi mais cela tient précisément à l’action de mes anticorps moraux et idéologiques : je tiens précieusement à cette formule qui dit que « seule la vérité est révolutionnaire ».

Troisième reproche, eux qui disaient fréquemment que la question ça n’était pas Macron « si on le chasse il y en aura un autre à la place tout pareil » (manière de dire qu’ils s’accommodaient parfaitement de lui), n’ont pas supporté que je dise lors des dernières élections présidentielles, « qu’il fallait virer Macron ». En disant les choses ainsi j’aurais de facto « appelé à voter Le Pen ». Pourtant ils ne veulent pas reconnaitre qu’eux même en stipulant « pas une voix pour Le Pen » ont à leur façon aussi appelé à réélire Macron. Macron, l’homme qui nous a volées nos retraites, et qui soutien sans condition les crimes abominables perpétré par l’État d’Israël contre un peuple désarmé. (Pas fasciste lui !)

Face à l’adversité, les animaux, chiens, chats et bien d’autres hérissent le poil pour paraitre plus gros et plus menaçants. Ne serait-ce pas par un réflexe de même nature qu’ils se font les chantres de la lutte antifasciste et veulent voir des fascistes partout afin de dissimuler ou de faire oublier leurs incohérences et leur collusion politique de fait avec l’ultra droite macroniste ?

Ils m’ont mis sur un trombinoscope », publient des photos de moi sur les réseaux sociaux. Ils me désignent comme une cible à la haine d’une certaine jeunesse hystérisée. Ah les jolies méthodes démocratiques que voilà. Des méthodes de flics, de provocateurs, de voyous ; de bandits, de nervis staliniens
Confronté à pareils débilités je serai tenté d’en référer à Dieu auquel je ne croit pas. Plaise à Dieu que de tels ostrogoths n’arrivent jamais au pouvoir. En guise de démocratie du peuple c’est le polpotisme qu’ils mettraient en œuvre. Mais bon, rassurons-nous. Pour passer de l’état de sectes qu’ils sont à celui de « Parti du peuple » il faudrait qu’ils convainquent et gagne à leur cause. Mais à coup d’invectives et d’insultes c’est précisément le contraire qu’ils font : le vide autour d’eux.
Ils sont secte et dangereux à ce titre pour leurs ennemis véritables ou ceux qu’ils inventent dans leur paranoïa. Mais à l’échelle de la société ils ne présentent aucun danger. Sectes ils sont et le resteront jusqu’au bout.

La transmission pervertie souvent la réalité. Il y a un océan de doutes et d’interrogations entre les parts de l’Histoire et celles de légende. Qu’importe ; L’histoire, ou la légende, est belle et son enseignement instructif. (Cela se passait dans le royaume de Judée, en Palestine). Un homme barbu, qui avait l’outrecuidance de se proclamer « fils de Dieu » mais la douce prévenance aussi d’ajouter que tous les hommes étaient ses frères (et sœurs) disait alors, « Pardonnez-leur mon père ; ils ne savent pas ce qu’ils font » (évangiles)

Sauf celui de mon père, je ne prétends être le fils d’aucune autre divinité. Cette circonstance m’interdit-elle de dire, à l’instar de Jésus en m’adressant à mes pères et mères idéologiques à moi (Karl, Friedrich, Vladimir, Rosa, Léon., et Pierre-Joseph) « Pardonnez leurs, ils ne savent pas ce qu’ils font ».