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  • LA POLICE ASSASSINE ILS SONT DEVENUS FOUS ENRAGES.

    LA POLICE ASSASSINE

    ILS SONT DEVENUS FOUS ENRAGES
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    Je découvre sur mon ordinateur, que je rallume à midi après une tentative d’attaque massive, cet article du figaro que je vous livre intégralement, qui fait état d’une nouvelle alarmante :

    "Paris: la police ouvre le feu sur une femme, intégralement voilée, faisant l’apologie du terrorisme

    Par E.P et A.L
    Publié il y a 2 heures, Mis à jour il y a 23 minutes

    Les faits se sont déroulés à la station Bibliothèque François Mitterrand, ce mardi matin. Son pronostic vital est engagé mais son état est stable.
    Ce mardi matin à Paris, la police a ouvert le feu sur une femme intégralement voilée qui tenait des propos menaçants et faisait l’apologie du terrorisme, a appris Le Figaro de source policière, confirmant les informations de BFMTV.

    Vers 9h30, à la station de RER à Austerlitz, dans le 13e arrondissement de Paris, la suspecte, portant une abaya, profère des menaces envers les passants. Elle menaçait de «tout faire péter», nous précise une seconde source policière. Elle est ensuite repérée au niveau de la station Bibliothèque François Mitterrand, dissimulant ses mains dans sa tenue. Une équipe de la BAC intervient sur place et tente de l’isoler alors qu’elle est en train de crier «Allah Akbar» et refuse toujours de montrer ses mains. Alors qu’elle s’oppose aux injonctions des forces de l’ordre, les agents sont contraints de faire usage de leur arme.
    Selon nos informations, elle a été touchée au niveau du ventre et a depuis été transférée à l’hôpital. Son pronostic vital est engagé mais son état est stable. Sur place, l’intervention de police est toujours en cours. Des brigades cynophiles et de déminages sont intervenues afin de s’assurer qu’il n’y avait pas d’explosif dans la station. Celle-ci est pour l’instant toujours inaccessible au public.

    Le parquet de Paris annonce avoir ouvert deux enquêtes. La première, ouverte pour «apologie», «menaces de mort» et «acte d'intimidation sur un dépositaire de l'autorité publique pour l'empêcher de conduire sa mission» a été confiée à la police judiciaire de Paris. La seconde, a quant à elle était confiée à l’IGPN pour des faits de «violences volontaires (sur l'usage de l'arme à feu)».


    Vous constaterez comme moi, que dans l’attente d’éventuels compléments d’informations, le « délit » supposé « d’apologie du terrorisme", est ici constitué des seuls éléments suivants : 1) le port d’une « Abaya », 2) le cri « Allah Akbar » ; "Dieu est grand" en français.

    Est-ce une incohérence du journal ou bien la marque d’une relation mensongère des policiers, le titre évoque « une femme entièrement voilée » alors que le corps de l’article parle d’une abaya qui n’est qu’une robe longue.

    Quant à la phrase :
    " Alors qu’elle s’oppose aux injonctions des forces de l’ordre, les agents sont contraints de faire usage de leur arme". » Elle est purement ignoble. « CONTRAINTS » !.. Contraints par qui par quoi ? Cette dame n’était pas armée Les policiers ont des formations pour maitriser les personnes sans faire usage de leur arme. « Elle avait les mains dans les poches » Mais où va-t-on si « les mains dans les poches » sont assimilées à une menace ?.... ; Et puis est-ce bien sûr ? Il s’agit là du récit des policiers, peut-être pour tenter de se couvrir ? Y avait-il seulement des poches à cette « Abaya » ?... Ils ne pouvaient pas l’approcher, craignaient-ils pour leur sécurité ? Cela ne tient pas la route. « Les agents tentent de l’isoler ». Ce qui suppose qu’ils étaient à une distance d’elle tout aussi dangereuse en cas d’explosion que s’ils l’avaient maitrisée manuellement. Elle avait « les mains dans les poches ». Si c’est vrai, que faut-il en déduire, qu’elle portait une ceinture d’explosif et qu’elle pouvait en actionner le mécanisme ? Quand à tirer dans le ventre d’une personne qui porte peut-être une ceinture d’explosifs, c’est carrément suicidaire ; A moins que le policier tireur n’ai jamais cru à cette possibilité et qu’elle n'ait été inventé qu’après coup ?...

    Quoiqu’il en soit, et c’est là le véritable caractère de gravité de cette affaire, au-delà de la tentative d’assassinat d’une femme, c’est que l’on a franchi un pas supplémentaire dans la dictature et la privation des libertés.

    LA VÉRITÉ C’EST QUE DANS LA PAYS QUI SE VENTAIT D’ÊTRE LE CREUSET DE LA LIBERTÉ ET LE BERCEAU DES DROITS DE L’HOMME (ET DE LA FEMME) ON TIRE A PRÉSENT A VUE SUR DES CITOYENS POUR UN SIMPLE DÉLIT D’OPINION, PAS MÊME CONSTITUE.



    Patrick Seignon. « lavoiedessansvoix.fr ». Mardi 31 octobre 2023.( Modifié le 1er novembre 2023, 12 heures 04.)
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