Ils pouvaient faire appliquer les accords de Minsk. Ils ne l’ont pas fait.

Comme l’ont admis depuis Engela Merkel, François Hollande et Piotr Porochenko ; les tergiversations sur les accords de Minsk n’étaient que ruses pour donner du temps (8 ans) à l’Ukraine de s’armer. Ce qui signifie que la guerre et non la paix était l’option choisie dès ce temps par l’l’Ukraine et ses soutiens occidentaux. Longtemps avant que Poutine, la meilleure défense dit-on est l’attaque, ne décide d’attaquer le premier.

Avec son action militaire déclenchée le 24 février 2022 la Russie a en quelque sorte pris les devants, dit qu’elle était à bout de patience, frappé du poing sur la table de la diplomatie internationale.

« Bon, on a vu jusqu’où il ne fallait pas aller trop loin » eussent dû en conclure les puissances occidentales, et ouvrir des négociations sur le champ.
Ça, c’est si elles avaient été guidées par le souci de la paix, des intérêts des peuples impliqués, tant ukrainien que russe.

Mais ce n’était pas le cas.

Ce qu’elles voulaient c’est la guerre. Certes c’est la Russie et Vladimir Poutine qui en ont donné le coup d’envoi officiel. Mais ce sont les USA le Royaume Uni, l’UE et leur bras armé l’OTAN qui en ont créés les causes tout exprès, peaufiné le « Casus-belli ».

A cette fin ils avaient soutenu, pourquoi ne pas dire carrément « fomenté », les manifestations de la place Maïdan en 2014, et l’action armé des groupes d’extrême droites russophobes (secteur droit, commando Azov) qui aboutirent à la destitution du président Viktor Ianoukovitch pourtant démocratiquement élu en 2010 Depuis, une autre guerre, sourde, car les médias occidentaux en parlaient le moins possible, se poursuivait dans le Donbass, où le gouvernement de Kiev faisait bombarder les populations civiles. Ce qui autorise à dire que par -delà les apparences ; trop évidentes, la guerre en Ukraine n’a pas commencé le 24 février 2022 mais le 23 février 2014 ?

Au 24 février 2022, parce que Poutine n’attendait pas l’attaque qui se préparait, mais la prévenait en attaquant lui-même, des observateurs « naïfs » en déduire qu’il s’agissait d’une guerre russo-ukrainienne dans laquelle la Russie était « l’agresseur » et l’Ukraine la victime. Et pour beaucoup, qu’il fallait donc défendre l’Ukraine.
Ceux-là avaient à l’évidence la mémoire courte. Ils avaient oublié les antécédents qui avaient allumé la guerre.

Mais d’autres, les dirigeants occidentaux, les médias qui les servent, afin d’enrôler leurs opinions dans la guerre, faisaient intentionnellement l’impasse sur ces antécédents afin d’occulter leur responsabilité tout en chargeant Poutine et la Russie de toute la faute.

A ce prétexte les puissances occidentales se mirent à dédier à l’Ukraine crédits, armes et entrainements ce qui devait avoir comme premier effet de prolonger la guerre, l’étendre, l’intensifier, c’est-à-dire mettre les doigts dans la mécanique diabolique de l’escalade.

Mais était-ce bien la bonne façon de défendre l’Ukraine que d’envoyer sa population masculine et sa jeunesse, la fleur de l’âge, au massacre ? Était-ce bien défendre l’Ukraine que de lui imposer toujours plus de dévastations, de ruiner son potentiel industriel et économique ?

Non ! Probablement pas, mais qu’importe ? Car en vérité la défense de l’Ukraine n’a jamais été au nombre des préoccupations de ses sponsors et parrains occidentaux.

Leurs préoccupations à eux ce n’est pas de défendre l’Ukraine mais de ruiner la Russie.

C’est pourquoi la saignée de la population ukrainienne, l’échec de la contre-offensive, rien ne peut les arrêter ni les résoudre enfin à la recherche d’une paix négociée. Ils sont l’Occident avec les USA à sa tête, la plus puissante économie du monde et la plus grande puissance militaire. Ils ont fait un calcul simple. « L’argent est le nerf de la guerre ». A eux tous avec un PIB global plus que 20 fois supérieur à celui de la fédération de Russie, ils ont de quoi soutenir l’effort de guerre contre ce petit Poucet économique, (à leur sens tout au moins.) Ils vont l’épuiser, le saigner économiquement et peut être un peu aussi au sens propre. Et quand « l’Ours » haletant et déjà à moitié déchiqueté mettra genoux à terre, ils se jetteront dessus pour la curée, à qui la peau, à qui la tête, à qui les griffes. Ils en rêve. C’est leur rêve.

C’est pourquoi ils ne cessent de surenchérir, ne craignant plus même de fouler aux pieds ce qu’ils prétendaient être leurs propres valeurs d’humanité et de lois de la guerre. La bande à Zelensky prépare activement une provocation nucléaire sur la centrale de Zaporijjia semble-t-il. Le Royaume uni fournit l’Ukraine en munitions à l’uranium appauvri et les USA en obus à sous munitions, armes prohibées par la morale et les conventions internationales. Le Royaume-Uni et la France la fournisse en missiles à longue portée storm-shadow et Scalp ». « Nous avons décidé de livrer de nouveaux missiles permettant des frappes dans la profondeur à l'Ukraine ».(Le Point 11/7/2023). C’est ce qu’a dit Macron, en une phrase faux-cul bien à sa manière*, au premier jour de l’ouverture du sommet de l’OTAN à Vilnius. Traduction, on donne à l’Ukraine les moyens d’attaquer le territoire russe dans sa profondeur et d’atteindre la Crimée. On porte la guerre en territoire Russe.

Défendre l’Ukraine, qui était déjà un mauvais prétexte de départ, justifie-t-il pareille escalade ? La France et le Royaume-Uni deviennent de la sorte des cobelligérants et s’exposent à des ripostes, poussant ainsi à l’internationalisation du conflit.

Il est clair à présent, seuls les adversaires de la Russie et les gens de mauvaises foi peuvent encore le nier, que cette guerre n’est pas une guerre russo-ukrainienne mais bien une guerre USA/Russie par Ukraine interposée où l’Ukraine joue le rôle de champ de bataille et son peuple celui de chair à canon.

Ces fous qui prônent l’escalade et conduisent ainsi le monde à l’Apocalypse, n’ont cure de la vie des gens qu’ils ont résolu, en toute conscience, de faire massacrer par millions. On nous rebat les oreilles de la prétendue folie d’Hitler. Que valent mieux des « hommes » (et des femmes) qui peuvent ainsi froidement, pour des motifs de profit et de puissance, vouloir précipiter le mode dans un troisième conflit mondial ?

Face à la guerre comme l’oiseau par le serpent les peuples sont tétanisés. Ils ne veulent pas y croire ; Puis ils y sont, happés, broyés. Ils sont pourtant la seule force qui peut stopper ces criminels avant qu’ils n’aient commis l’irréparable.

Réveillez-vous, frères et sœurs, amis et camarades. Joignez-vous à nous, venez renforcer le collectif « Apocalypse non » pour faire vivre en France un puissant et vaste mouvement antiguerre et pour la paix en Ukraine.

• Nous avons décidé de livrer de nouveaux missiles permettant des frappes dans la profondeur à l'Ukraine » De la sorte en finissant par « à l’Ukraine », « La profondeur » dont parle Macron parait rester une affaire ukraino/ukrainienne. Correctement dite la phrase aurait dû être : Nous avons décidé de livrer de nouveaux missiles à l’Ukraine lui permettent des frappes dans la profondeur » d’où la question se serait immédiatement posée : la profondeur oui mais de quoi ? Le territoire Russe bien entendu. Par cette déclaration, bien que biaisée, Macron assume donc lui-même cette provocation contre la Russie. Le pire c’est qu’il le fait au nom de la France et que ce sont les français qui en paieront le prix.