Certes, nul ne le niera, c’est le 24 février 2022 que le différend qui opposait « l’Ukraine nationaliste » à la Fédération de Russie, a pris l’allure d’une confrontation militaire.

Il y a un réel différend géostratégique entre l’Ukraine telle que dessinée dans les frontières de 1991 et la Fédération de Russie. Et il y a un réel « casus belli » entre les deux Etats depuis « La Révolution de Maïdan »* de 2014. Pourtant en vérité, le conflit qui les oppose n’est pas celui de la Russie et de l’Ukraine ; mais de la Russie et des USA, dans lequel l’Ukraine, théâtre d’opération et pourvoyeuse de chair à canon, tient le rôle du « Dindon d’une bien sinistre farce »

Ce conflit a été voulu, pensé et manigancé de longue main et de longue date. Non pas par la Russie du « méchant Poutine », mais bien par nos « si propres sur eux, gentils et polis »** dirigeants occidentaux. Et cela n’est pas une opinion ni une interprétation des faits, ce sont les faits eux-mêmes, absolument incontestables car confessés par Madame Merkel et Monsieur Hollande en personnes, (ancienne chancelière allemande et ancien Président de la République française). L’objectif était de prendre la Russie au piège d’une confrontation militaire où elle s’épuiserait d’autant plus facilement qu’on l’asphyxierait économiquement par des sanctions. Le même genre de scénario avait été utilisé contre l’Irak de Saddam Hussein, puissance pétrolière que l’Occident avait contraint à mendier des vivres contre du pétrole.

Oui mais : la Russie de Vladimir Poutine n’est pas l’Irak de Saddam Hussein. Ses ressources sont bien plus grandes et bien plus diversifiées. Sa population est cinq fois plus importante. Son potentiel industriel immensément plus grand. Au demeurant la Russie n’a pas besoin de « programme nucléaire secret » dont l’Irak fut accusé, et qui servit de prétexte pour l’isoler et le mettre au ban de « la communauté internationale ». La Russie est déjà une puissance nucléaire de premier ordre. De plus elle parait posséder une avance technologique importante en matière d’armement et de guerre électronique. Elle dispose aussi d’une « Aura » bien plus grande sur la scène internationale.

Premier embarras dans le plan occidental, l’économie Russe parvient à se réorienter, elle ne s’effondre pas, il semblerait même qu’elle progresse. Les sanctions ne serviraient-elles à rien ? Pour autant l’occident va-t-il relâcher sa prise ? Que nenni, ils en rajoutent. Ils annoncent toujours plus de sanctions et des sanctions contre des pays qui ne se plient pas à l’oukase occidentale. Lors de la récente réunion du G7 à Nagasaki, ville martyre du Japon***, l’aéropage des dirigeants occidentaux a convenu de nouvelles sanctions contre la Russie et les pays qui les contournent. **** Jusqu’où cela ira-t-il, jusqu’à l’embargo, jusqu’à l’arraisonnement des navires, jusqu’à une guerre maritime ?

Voila des mois que la contre-offensive « de printemps » des forces ukrainiennes nous est augurée, or, l’été s’annonce et elle se fait attendre. L’offensive ukrainienne de printemps aura-t-elle lieu à l’automne comme les « printemps arabes » eurent lieu au creux de l’Hiver ? Toute les sœurs Anne (des médias occidentaux) aux aguets, ne voient rien venir sur le chemin qui ne poudroie pas. Artyomovsk à laquelle Zelensky a tant lié le destin de l’armée Ukrainienne, symbole de la « résistance » est officiellement tombé le 20 mai. Cela est de nature à entamer cruellement le moral des combattants nationalistes ukrainiens. Pour l’immédiat et afin de provoquer l’occultation médiatique de la défaite de Bakhmout (Artyomovsk) et d’en différer les conséquences négatives, ils se lancent donc dans des « raids » punitifs qui relèvent plus de l’action terroriste que de la stratégie militaire. Cette fuite en avant qui voudrait prouver le contraire parait devoir invalider davantage encore les espérances occidentales dans les capacités offensives de l’armée ukrainienne.

Vont-ils pour autant se replier, faire profil bas, arrêter le massacre, négocier enfin ? Que nenni ! Ils en rajoute au contraire, font monter les enchères. Zelinsky est invité au G7, Macron lui affrète tout spécialement un avion aux couleurs de la France, on lui promet des avions F16 américains avec lesquels il pourra porter la guerre en territoire russe.

Explication. C’est que ce qui se joue actuellement dépasse largement le sort de l’Ukraine. C’est autre chose de beaucoup plus vaste, qui a commencé là et qu’ils n’ont aucune intention d’arrêter à ce stade.

La chine est devenue la première puissance économique mondiale, en termes de PIB global. Certes non pas encore en termes de revenu par habitant. Mais cela n’en suppose pas moins de gigantesques capacités économiques qui appliquées à l’économie de guerre peuvent la propulser rapidement au premier plan des puissances militaires. Les USA sont certes encore, et de loin, la première puissance militaire du monde. Dans une échéance pas si lointaine ils vont perdre cet ultime avantage. C’est pourquoi, à leur sens, ils doivent agir avant, afin d’imposer définitivement leur leader chip planétaire, pour satisfaire leur prétention impériale. Ils ont besoin d’une troisième guerre mondiale. Dans cette affaire, contrairement à l’idée qui résultait de l’opération militaire russe déclenchée en février 2022 en Ukraine, IL APPARAIT de plus en plus clairement que l’agresseur véritable n’est pas la Russie, mais bien la coalition occidentale impérialiste.

La bataille majeure de cette 3ème guerre mondiale pour les USA, comme celle du pacifique (contre le Japon) l’avait été lors de la deuxième, sera son empoignade prochaine avec la Chine. Aussi souhaitaient-ils éviter la conjonction des deux superpuissances, Chine/Russie. C’est la raison pour laquelle ils ont conçu de convoquer la Russie d’abord en combat singulier sur le champ de bataille ukrainien choisit pas eux-mêmes..

Comme viennent de le réitérer ces bandits internationaux réunis ces jours à Nagasaki, la confrontation militaire avec la Chine est inscrite à leur ordre du jour et ne saurait-être différée trop longtemps. Le temps en effet joue en faveur de la Chine pour se préparer à la conflagration militaire qui lui est promise. D’autant plus qu’une coalition internationale alternative à la coalition occidentale, est en train de se mettre en place autour du bloc Chine Russie, Inde, Iran, Brésil, Afrique du Sud, Cuba, qui pourrait bien attirer d’autres ………(candidats) dans son giron, tels que le Pakistan, les émirats Arabes unis, l’Arabie Saoudite, la Turquie, le Venezuela, la Colombie, ou le Soudan et le Congo.

De quoi il convient de conclure que : si la bataille de Syrie n’en fut qu’une préannonce, la Bataille de Russie qui se déroule pour l’instant dans l’espace ukrainien en est la vraie première bataille.

Non, le monde ne marche pas comme certains le croient vers une troisième guerre mondiale, il est déjà en plein dedans.

Non, le conflit en cours sur le sol de l’ancienne Ukraine n’est pas un conflit Russo ukrainien, c’est bel et bien la première bataille de la 3ème guerre mondiale, qui restera dans la mémoire sous le nom de « Bataille d’Ukraine…. ou de Russie », suivant son évolution, si bien sûr il reste des historiens pour l’écrire.

*« Révolution » étant le joli nom dont la propagande occidentale affubla ce qui avait toute l’apparence d’un coup d’état.
** Polis ? ça reste à voir. Témoins des incongruités de nos dirigeants, nous sommes bien placés en France, pour en douter
***L’assassin revient toujours sur les lieux de son crime ; Mais bien sûr il ne s’excuse surtout pas ; Des excuses ? Cela n’équivaudrait-il pas à un aveu de culpabilité ?
**** Sanctions ?..... Mais qui sont-ils eux pour s’ériger en « censeurs » ? Le mot est volontairement mal choisit pour accréditer l’idée que certains Etats auraient une légitimité à diriger les autres. Les USA et la minorité humaine des nations qui s’autoproclament « communauté internationale n’ont aucune qualité pour cela. Ce qu’ils appellent « des sanctions » sont en vérité de simples mesures de « rétorsions » et devraient en vrai s’appeler « représailles ».