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  • LA FEMME EST UN HOMME ! (Sifflet d’admiration dédié à toutes les femmes)

    LA FEMME EST UN HOMME !

    Sifflement d’admiration dédié à toutes les femmes


    J’ai connu et bien sûr soutenu les revendications féministes en un temps où le féminisme signifiait la place de la femme, l’égalité des deux sexes, dans la maison commune. Vous savez, cette société « humaine » faites d’hommes males et d’hommes femelles.

    Sous les coups de boutoirs du mercantilisme toutes les valeurs humaines les plus généralement admises ont été depuis « marchandisées ». Hier on achetait « pour une pièce en or » des cuisses aux marchés de la « chair fraiche à l’étal des carrefours » ou « au coin de la rue Labat ». On achète à présent, quel immense progrès, des ventres. De simple marchandise la femme a été promue au statut de bétail reproducteur. On achète aussi les enfants pauvres, tout fait, prêts à servir, des peuples que l’on a précédemment réduits à la disette. Au-delà des deux attributs incontestables dont la nature avait joliment pourvu tous les êtres sexués, la civilisation vénale en a inventé une kyrielle. Par les vertus de la chirurgie et avec un peu de silicone on peut même dès lors « muter » de l’un à l’autre. Tant bien qu’à quatre ou cinq genres nouveaux il faut ajouter à présent les êtres de sexualité instables, ni femelle ni male et ni même hermaphrodite, mais « transgenre ».

    L’humanité y perd ses repères et bien entendu les mouvements féministes aussi. Il semblerait que pour certaines de ces nouvelles amazones haut perchées sur la jument de la bêtise, la femme ne soit plus vraiment partie prenante de l’espèce humaine, mais une race à part, en guerre permanente avec la gent masculine concurrente. Il n’y aurait plus une « humanité » formée à peu près à part égale d’hommes mâles et d’hommes femelles mais côte à côte, ou plutôt face à face, « une « humanité » et une « féminité ».

    Nous refusons de nous précipiter allègrement sur ces chemins de la décadence sociale. Bien que prêts encore à nous mobiliser auprès de nos sœurs en humanité pour la défense de revendications féministes censés, nous n’adhérons pas non plus à ce prétendu féminisme qui veut faire des femmes autre chose que des femmes dans la société des hommes.

    Les mouvements féministes ont dérapé, chus dans les caniveaux de la futilité ou arcbouté sur des postures hystériques. Le féminisme d’aujourd’hui est la plus-part du temps castrateur et antisocial.

    Fini le temps joli où les petits garçons s’interrogeaient du secret caché sous les jupes des filles. Alain Souchon ? Un « porc » sans nul doute, qu’il convient de « balancer ». Mais reconnaissons tout de même, qu’il vaut mieux pour la préservation psychique des petits enfants de ce temps qu’ils ne se posent plus cette question « débile » qui a tant tourmenté leurs papas. Imaginez le désordre dans leurs têtes enfantines si cherchant le secret d’un sexe ils en découvraient cinq. « Ma petite sœur n’est pas une petite fille ».

    Mais fort heureusement les faits sont plus têtus et plus incontestables que tous les délires d’une société malade. Sauf à en appeler au scalpel, un garçon reste un garçon et une fille une fille. Tout le reste n’est que vue des esprits torturés. Et malgré les Erinyes féministes castratrices, qui parlent actuellement haut et fort, pour lesquelles toute approche masculine est une agression et un « baiser volé », un viol, il restera toujours des hommes et des femmes dans la séduction. Que les unes, s’il leur plait, s’habillent comme des fagots et jouent tant bon leur chante les épouvantails à tourtereaux, c’est leur droit en effet. D’autres toujours, et ce sera l’écrasante majorité, se farderont avec goût et inventivité dans l’intention évidente de plaire. Que des hommes, tristes victimes de la castration mentale collective, s’abstiennent de siffler d’admiration à la vue d’une Ondine qui se déhanche dans la rue ou de draguer les filles, d’autres s’approcheront toujours d’elles, et ce sera bien sûr l’écrasante majorité.

    Les jeux de la séduction relèvent de ce que l’on appelle « l’amativité ». C’est-à-dire l’attirance des êtres sexués pour les êtres de la même espèce du sexe opposé. C’est un phénomène plus que naturel, vital, existentiel pour toute espèce animale car c’est le fondement de la reproduction et donc de la survie des espèces.

    C’était hier la journée internationale des femmes. Quel plus grand hommage pouvais-je à mon échelle modeste tenter de rendre à nos mères, nos sœurs, nos femmes et maitresses, aux femmes de nos amis, aux mères de nos progénitures, à nos filles aussi, que d’écrire à leur gloire ce petit pamphlet à ma façon, que de rappeler l’unicité de l’Humanité dont elles sont le creuset et pour qui elles sont et seront toujours « l’origine du monde ».

    Veuillent-elles me pardonner se léger contre temps.



    Patrick Lepère-Siffleur. « lavoiedessansvoix.fr ». Mercredi 8 mars 2023. (Publié 9 mars 202.)
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