Nous ne voulons pas des robots ni des ordinateurs, nous voulons que notre espace public soit fait avec des hommes et des femmes à visages découverts.

Nous ne voulons pas des robots à la poste pour affranchir un courrier ou un colis, nous ne voulons pas de robots dans nos banques pour encaisser nos dépôts ou délivrer notre argent ; Nous ne voulons pas de robots dans les gares pour nous délivrer un billet ou nous indiquer un itinéraire. Nous ne voulons pas de robot dans les centres de perception pour valider nos déclarations et émettre des ordres de paiement. Nous ne voulons pas de robots pour établir des diagnostics médicaux à distance ; Nous ne voulons pas de robots pour établir l’addition de nos caddies à la sortie des super-marchés. Nous ne voulons pas de robots pour exercer notre droit de vote. Nous ne voulons pas de robots pour répondre à nos doléances administratives. Nous ne voulons pas des radars et des robots pour constater nos infractions au code de la route. Nous ne voulons pas de « Robots-cop » non plus pour nous assommer lorsque l’on manifeste notre mécontentement.

Nous ne voulons pas de robots pour ouvrir les fenêtres de nos demeures régler notre chauffage ou la température de notre bain. Nous ne voulons pas de vos « G » quatre cinq ou six, de cette pléthore d’antennes qui hérissent notre colère et nos paysage, de vos milliers d’objet interconnectés ni votre domotique.

Ce sont des hommes et des femmes que l’on veut avec des grises mines parfois et des sourires souvent, des lunettes ou sans, de jolis seins ou bien cachés dans un surcot clos jusque sous le menton, des haleines chaudes et même des postillons pourquoi pas, des chevelures abondantes ou des têtes d’œuf, des boulangères qui sentent la bon pain chaud et des postières qui disent « qu’est-ce que c’est ? » et des gendarmes qui disent :« circulez ! Circulez ! Y a rien à voir ! » et des médecins qui disent « respirez fort, retenez votre respiration ! » avec des voix sucrées ou grinçantes, des yeux battus ou rieurs, des êtres humains quoi, qui échangent, se congratulent et se rassurent.

L’humanité ce ne peut-être 8 milliards d’individus comme autant de grains de sable du désert. L’humanité ce sont des sociétés humaines, des peuples, des nations, des familles avec des liens affectifs, linguistiques culturels, civilisationnels. La « société » que vous nous imposez fondée sur des relations et liens virtuels électroniques, dématérialisés c’est en vérité la dissolution des sociétés, une anti-société, LA BARBARIE » dont nous ne voulons pas.

C’est pourquoi nous allons vous virer et vite vous les androïdes qui nous gouvernent, qui n’ont plus ni cœur ni genre et nous allons remettre l’Humain au centre.