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  • ÉLECTION PIÈGE A CONS ?

    "ÉLECTION PIÈGE A CONS" ?


    Ce fut un de ces fameux slogans de 68 », si incisifs, que nous délivrait la Sorbonne et l’école des beaux-arts. Il apparut en juin 1968 quand le Général De Gaulle ayant dissous l’Assemblée Nationale des élections législatives furent convoquées les 23 et 30 juin.

    Puis, au fil des ans et des scrutins les élections reprirent leur droits et leurs lettres de noblesse. Avec l’élection de François Mitterrand en 1981, et la première « alternance » la France ILLUSIONNEE crut, un temps très court » être parvenue à un certain idéal démocratique. Mais très vite, l’alternance qui a deux mâchoires (droite et gauche) comme des tenailles, se révéla être un piège pour le peuple. Un piège ludique il faut bien le dire puisqu’il pouvait s’amuser à voter, tantôt à droite, tantôt à gauche, pour obtenir toujours la même politique.

    Ce piège commençait à être « éculé », usé, obsolète, incapable de jouer son rôle. Alors un autre lui succéda à partir de 2002, « l’Union Nationale » pour faire barrage à l’extrême droite ». Et ce sont les contingences qui l’inventèrent lorsque Lionel Jospin alors donné gagnant sans combat par tous les « analystes politiques », s’étala comme une grosse………. En laissant la place au deuxième tour à Jean-Marie Le Pen. C’EST ALORS que toute la gauche française, depuis la plus insipide social-démocratie jusqu’à l’extrême gauche la plus radicale, se prostitua en appelant à voter « Jacques Chirac » pour faire barrage à un danger factice, car Jean-Marie le Pen n’ayant pas de réserve de voix n’avait aucune chance d’être élu.

    En 2007 et 2012, même si cela parait moins évident, c’est à ce même piège que Nicolas Sarkozy et François Hollande durent leurs élection. Les Français voulant alors « voter utile » dès le premier tour afin que ne se reproduise pas le scénario de 2002.

    En 2017, avec Macron et LREM, c’est le système de l’alternance et les 2 partis « droite et gauche » qui la constitue, qui vole en éclat. C’est donc au Piège tout neuf encore de « la peur de l’extrême droite » que l’on va prendre le suffrage populaire. Au deuxième tour deux candidats. L’un est proscrit. Il est « amoral » de voter pour lui (ou elle), les électeurs sont ainsi sommés de ne voter que pour un seul candidat, celui en vérité désigné par les plus grandes puissances de la finance internationale.

    « Vous avez le choix entre deux rues ; La « rue Macron » et la « rue Le Pen ». Seule la rue Macron est ouverte. L’autre est barrée : accès interdit, « Forbidden ! » « verboten » « prohibited », « attention danger », « impasse historique », « rue piégée », « destination calamité de la France ».
    La barrière est gardée par Médhias le pandore aux sept langues fourchues.

    Il vous reste UN choix, UN seul : Macron ou Macron.

    Qu’elle démocratie ? Macron ou Macron, ce n’est pas un choix. Ce n’est plus un vote, c’est un « coup de force », c’est « une effraction ». Par qui ? Pour le bénéfice de qui ? Celui de la finance internationale qui coopte son commis à la tête de l’Etat. Le suffrage universel ne sert qu’à déguiser la réalité.("La pierre providentielle" 20/4/2022)
    »

    C’est ainsi que le slogan un peu excessif de 68 est devenu une réalité incontestable et nos élections présidentielles françaises des « pièges à cons.

    Un, deux, trois, quatre scrutins, 20 ans, volés de la sorte au peuple. Si l’on y met fin, quand cela cessera-t-il ? Y’en a marre d’être ainsi manipulé. Y’en a marre que l’on nous fasse élire de force un personnage dont on aurait voulu à aucun prix avec d’authentiques élections démocratiques. Il est urgent de faire exploser ce piège. Si l’on propulse Marine au premier rang, si l’on signifie que l’on s’en « fout » que l’on a plus peur, alors ce piège deviendra caducque, totalement inopérant.

    Il faut mettre fin à ces « Hold-Up » à ces » effractions », à ces viols du suffrage populaire. Une fois pour toute il faut CASSER le piège à cons..

    En glissant dimanche un bulletin Marine Le Pen dans l’urne, vous ferez exploser ce piège. Si l’extrême droite ne fait plus peur, Le chantage n’aura plus de sens, et la voie des possibles sera réouverte.


    Patrick Seignon. « la voiedesansvoix.fr ». Vendredi 22 avril 2022
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