La quasi-totalité d’entre nous sont des gens à peu près normalement constitués. Certains meurtres choquent notre sensibilité et notre sens moral. Telle dame par exemple a éclaté le crâne de son compagnon à coup de pierre.
Pourtant, telle autre piégée au détour d’un chemin par le « violeur de joggeuses », trouvant sous sa main une pierre providentielle, lui a éclatée la cervelle aussi, mais cela nous parait tout à fait normal. Elle ne nous répugne pas, au contraire, nous l’élisons « héroïne ».
Cela fait quarante ans que le suffrage populaire est piégé, d’abord par l’alternance politique « Droite/Gauche », toujours pour la même politique, et depuis 20 ans par le chantage à l’extrême droite, réputée être plus nocive que Macron, ce qui n’est pas banal.
Ils nous organisent des « élections prétendument démocratiques » : Premier tour un « choix » presque infini entre 11 candidats dont 7 au moins ne font que de la figuration. A chouette alors ! Vive la démocratie.
Et enfin les choses sérieuses. Au second tour, réduction de l’équation à sa plus simple expression. Deux candidats, un « tête-à-tête ». Deux candidats dont l’un est factice puisqu’il est « moralement interdit » de voter pour lui (ou elle).
Vous avez le choix entre deux rues ; La « rue Macron » et la « rue Le Pen ». Seule la rue Macron est ouverte. L’autre est barrée : accès interdit, « Forbidden ! » « verboten » « prohibited », « attention danger », « impasse historique », « rue piégée », « destination calamité de la France ».
La barrière est gardée par Médhias le pandore aux sept langues fourchues.
Il vous reste UN choix, UN seul : Macron ou Macron.
Qu’elle démocratie ? Ce n’est plus un vote, c’est un « coup de force », c’est « une effraction ». Par qui ? Pour le bénéfice de qui ? Par ce stratagème ignoble c’est la finance internationale qui coopte son commis à la tête de l’Etat. Le suffrage universel ne sert qu’à masquer la réalité.
Et ça fait vingt ans que cela dure. Cinq fois que ce piège électoral violente le suffrage populaire. N’est-il pas temps de forcer l’interdit ? N’est-il pas temps de renverser la barrière de la rue barrée ? N’est-il pas temps de faire sauter le piège ?
L’amoralité ce sont de telles élections biaisées, c’est le viol du corps électoral. Le bulletin Marine Le Pen, c’est la pierre providentielle qui peut nous permettre de terrasser le pandore qui veille sur elle et de renverser enfin la barrière. Qui rechignera à en faire usage ?
Certes, je vous le concède c’est un paradoxe, ce n’est pas le premier de l’Histoire, que la restauration de l’espace démocratique doive en passer par l’intercession de celle qu’ils ont désignée comme « l’ennemie numéro un de la démocratie ».
Patrick Seignon. « lavoiedessansvoix.fr » ; Mercredi 20 avril 2022.
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