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  • PAS DE TREVE DES CONFISEURS POUR LA MOBILISATION.

    PAS DE TRÊVE DES CONFISEURS
    POUR LA MOBILISATION.


    Le 12juillet Emmanuel Macron prononçait une allocution télévisée qui allait laisser des traces. Ça ne s’était jamais vu durant ce que l’on appelait jusque-là, la trêve estivale, dès le 17 juillet des centaines de milliers de manifestants descendaient dans les rues, et les manifestations très nombreuses durèrent tout l’été. Elles durent encore à l’approche de la fin de l’an.

    La stratégie du pouvoir face à cette contestation, nouvelle après celle des « gilets-jaunes » et largement inspirée d’eux, à la répression près, fut de même nature : dénigrement et black-out de l’information, verrouillage social avec l’appuis des partis politiques de tous bord et les confédérations syndicales (sorte d’union sacrée anti contagion) faire le dos rond, laisser passer l’orage, gagner du temps jouer la lassitude et le pourrissement.

    Il lui fallait tenir bon jusqu’à l’entrée dans la période électorale. Il n’y a pas de pire ni de meilleur « étouffoir » des luttes et des contestations sociales que les périodes électorales, particulièrement bien sûr celle de cette échéance majeure qu’est l’élection présidentielle.

    Nous y voilà. Allons-nous nous laisser piéger dans le « marais électoral » ? Allons-nous nous laisser dévoyer par les singeries des candidats dont aucun n’a dénoncé clairement la dérive liberticide et totalitaire du pouvoir, dont aucun n’a eu la pertinence de dénoncer la dictature sanitaire ? Allons-nous baisser les bras en attendant le « verdict des urnes » dont on sait fort bien, quel qu’il soit, qu’il sera lamentable et tout aussi inacceptable, pour le peuple laborieux et les français libres ?

    NON ! non ! non ! Je ne puis y croire, je ne puis m’y résoudre. Je ne puis souffrir l’idée de finir ma vie comme une tête de bétail propriété de l’état, tracé en permanence dans tous les actes de sa vie et forcé d’obéir aux injonctions tyranniques d’un pouvoir ubuesque. Je ne puis souffrir l’idée, à l’heure où tombera pour moi le rideau du théâtre de la vie, de céder un monde pareil aux enfants du peuple jaloux de liberté que nous fûmes.

    Il n’y a pas eu cette année 2021 de trêve estivale, il ne doit pas y avoir de trêve de noël. La lutte contre le passe sanitaire, pour la liberté vaccinale, contre les suspensions des personnels qui refusent d’être injectés, pour les libertés, doit se poursuivre sans relâche afin que l »année 2022commence sous le signe de la contestation et que l’on ne se laisse pas voler notre lutte par l’emballement médiatico-électoral qui marquera nécessairement le tournant de l’année.

    Alors, direz-vous, mais les manifestations sont en perte de vitesse, moins nombreuses, la lassitude a fait son œuvre. Rien ne sert de s’obstiner.

    Pour incontestable qu’elle est ette réalité, est-elle irréversible ? je ne suis pas aveugle, ni dans le déni, je la vois bien moi aussi, tout comme vous, mais elle n’est pas la seule réalité à caractériser la situation :

    La vérité officielle, unique et totalitaire se fissure de toute part. D’abord parce que malgré le black-out de l’information les alertes sur les effets secondaires graves et nombreux finissent par bruirent aux oreilles les plus récalcitrantes. Ensuite parce que les informations même filtrées sur l’inefficacité de la vaccination se sont faites légion et que la volonté elle-même d’imposer une 3ème puis une quatrième dose ne font que contribuer à accroitre le doute. ; Enfin parce que des médecins ou personnalités du monde scientifique qui s’étaient jusque-là astreints à la réserve viennent à présent, presque chaque jour, jeter de nouvelles pierres dans les jardins des Macron et Véran. Le témoignage le plus étonnant et aussi le plus pathétique de cette fissuration nous est donné par le Docteur Martin Blachier qui après avoir été un ardent défenseur de la politique sanitaire du gouvernement parait à présent marcher à coté de ses chaussures victime d’une « terrible tempête sous le crâne ».

    Les motifs de mécontentements et les griefs, contre le pouvoir ne cessent de s’accumuler. Avec les conséquences catastrophiques, tant sanitaires que sociales et économiques, les matériaux de la révolte sont de plus en plus nombreux et de plus en plus inflammables.

    NON, le temps n’est pas au repli et à la débandade ; Il est au contraire à l’offensive et à la persévérance. Comment donc ! Relâcherait-on notre effort quand l’édifice branlant donne des signes de vouloir se lézarder sous l’action des luttes et des faits ?

    Il faut maintenir la flammèche allumée malgré les vents contraires du moment. Il faut franchir dans l’action le cap fatidique des fêtes de fins d’année et que la campagne électorale des présidentielles qui arrive s’ouvre sous le signe des luttes sociales contre la dérive totalitaire pour la défense des libertés.

    Nous qui ne sommes ni cigale ni fourmi, comme nous avons manifesté tout l’été, nous manifesterons encore tout l’hiver et au-delà. Par nos manifestations, nos actions, nos interventions, nous inscrirons, cette campagne électorale des présidentielles 2022, sous le signe de la lutte du peuple pour les libertés contre le passe-(sanitaire) et contre la casse sociale.

    L’abstention, les votes blancs et nuls cumulés, était énorme lors des élections présidentielles de 2017, sans compter les votes « extorqués » à beaucoup d’électeurs avec des arguments fallacieux. Emmanuel Macron élu par une minorité de français aux termes d’une campagne menée tambours battant par les médias propriété des milliardaires, fut ainsi d’avantage coopté par les Banquiers à la tête de l’Etat qu’il n’a été l’élu du peuple.

    Depuis l’arrogance du pouvoir et le rejet de celui-ci par le corps électoral n’ont cessé de croitre. Les derniers scrutins (municipaux, régionaux, départementaux, ou partiels) semblent n’avoir fait que confirmer cette tendance. Tout porte à croire qu’il en ira des prochaines présidentielles comme des précédentes, dans une ambiance de rejet global de toute « la classe politique, droite et gauche confondues. Au bout de quoi une abstention si massive qu’elle pourrait-être de nature à entacher la légitimité d’un nouveau président (si mal élu).

    C’est à cela qu’il faut œuvrer, c’est à creuser la fosse où doit s’engloutir la République honnie, afin de dégager l’horizon pour la naissance d’une nouvelle République populaire et vraiment démocratique, fondée sur la valeur travail, le partage et la solidarité.

    C’est à éviter cela que vont s’employer les pouvoirs publics, le monde politique se serrant les coudes dans une sorte d’Union Sacrée pour sauver les institutions, et les médias coalisés.

    Toutes les options qui consistent à rendre du crédit et de l’intérêt à l’élection Présidentielle en donnant à croire à une issue institutionnelle possible, à un nouveau sauveur suprême, (Président, Bonaparte ou « Boulanger »), parce qu’il est jeune beau riche et intelligent, ou parce qu’il est vieux pauvre sage et messianique, ou parce qu’elle est une femme et que les femmes « c’est différent », ne seraient que des dérivatifs pour tenter de prolonger les jours de cette République moribonde.

    Dans la lutte contre le passe (sanitaire) pour les libertés, s’est scellée une sorte d’alliance de classe de facto entre monde ouvrier, couches salariés, professions libérales, et classes moyennes de ce pays. Il y a à cela une raison de fond. C’est que le capital financier aux commandes ne se contente plus de pressurer les couches populaires les moins favorisées, mais qu’il attaque de front, les acquis, les certitudes, le statut social et les valeurs de ces « classes moyennes » qui se croyaient jusqu’ici plus ou moins préservées. C’est une chance historique inouïe qui permet d’envisager comme un horizon possible, une vraie et profonde transformation sociale, la mise sous tutorat public du système financier bancaire et des « G.A.F.A.M. » dont la puissance démesurée met en péril nos libertés et notre démocratie, et pousse nos sociétés vers une catastrophe totalitaire planétaire.

    Tout cela doit commencer par un grand coup de balai historique. C’est « le dégagisme » qui est à l’ordre du jour et non pas un scénario électoral, quel qu’il soit, par la vertu duquel les ayants chassés par la porte ils revendraient par la fenêtre.

    Les urnes n’entendent pas le peuple

    Vous ne voulez pas être bernés, floués une fois de plus, Alors je vous en conjure « ne lâchez pas la proie pour l’ombre. ». Restez mobilisés, revenez plus nombreux et plus déterminés aux manifestations.

    C’est dans l’action et la manifestation que nous devons nous faire entendre et respecter.



    Patrick Seignon. « lavoiedessansvoix.fr ». Lundi 13 décembre 2021.
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