Durant de longues semaines qui ont précédé le « Re » confinement, à défaut de morts et de malades véritables, les pouvoirs publics, ont fait monter la pression et entretenu l’angoisse en nous assénant chaque jour les nombres ahurissants de « cas testés positifs ». Il fallait bien trouver une « justification » pour confiner à nouveau.

Mais voilà que les chiffres de cas positifs décroissent. Certes ils disent eux que c’est grâce à leur parfaite maitrise et à leur décision courageuse « d’assigner les Français à résidence » c’est plus probablement la conséquence de la redescente naturelle de la courbe épidémique « en cloche » bien connue et explicité par tous les épidémiologistes. C’est plus probablement, également, la conséquence de la chute du nombre des tests effectués (moins de tests, moins de cas positifs), nombreux français s’étant déjà fait tester qui n’y retournent pas et les autres ne le jugeant pas nécessaire. Ils nous annoncèrent certains jours plus de 20 000 et même jusqu’à 60 000 « cas positifs » le 6 novembre, ce chiffre est tombé à moins de 4500 hier.

Pas vraiment porteur ce chiffre à la veille d’une nouvelle intervention de Macron qui avec quelques allègements minimes pour relâcher un peu de pression, va pour l’essentiel prolonger plusieurs semaines les mesures destructrices de l’économie populaire.

Il fallait autre chose pour attiser encore un peu l’angoisse et justifier le discours du dictateur ; Alors ils ont trouvé. Avec 504 le chiffre des décès a plus que doublé ce lundi 23 (+ 287) par rapport à la veille.

(Mais comme vous l’avez déjà remarqué, dans un passé récent, et comme le signale cette fois certains journalistes, il s’agit des chiffres d’un lundi déjà à plusieurs reprises grossit par des « réajustements » du Week-End.)