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    DÉCLARATION

    Les Gilets-Jaunes de Loches Sud/Touraine, des syndicalistes, des représentants des secteurs en lutte, des citoyens du grand lochois, réunis dans le « Comité du 5 décembre », déclarent :

    Monsieur Emmanuel Macron, Président de la République, dans une prestation télévisée officielle a, selon la tradition, présenté ses vœux à la Nation. Or ses vœux ont pris la forme, non du souhait d’un avenir meilleur pour les citoyens de ce pays, mais l’assurance d’une noire perspective de misère et d’indigence accrue.

    Monsieur Macron prétend qu’il ne cédera pas, que « sa Foutue réforme de retraite à points » dont l’écrasante majorité ne veut pas sera tout de même menée à termes. Comme Monsieur Juppé en son temps, il affirme présomptueux qu’il « restera droit dans ses bottes ».

    Parce que Macron le veut, le peuple serait-il tenu d’accepter que l’on ponctionne ses pensions de retraites de 10, 20 %, voire plus ?

    Parce que Macron le veut, les salariés de ce pays, retraités et futurs retraités seraient-ils tenus de se faire confisquer le « Pactole financier de leurs retraites » par les Banques Assurances et fonds de pensions américains ?

    Parce que Macron le veut les citoyens modestes et laborieux de ce pays seraient-ils tenus d’accepter la perspective angoissante d’une vieillesse indigente ?

    Les salariés, les citoyens qui s’opposent à la réforme Macronienne de nos systèmes de retraites et entendent défendre le système existant de retraites par répartition, seraient-ils minoritaires qu’ils auraient déjà raison. Car nul n’est tenu d’accepter d’être victime de vol et de racket, même lorsque celui-ci est organisé « au nom de la loi ».

    Or, il se trouve que loin d’être minoritaire, le front du refus fédère l’écrasante majorité du peuple, et que dès lors la volonté qu’un seul homme entend imposer à la nation toute entière ne relève plus de l’action « démocratique » mais d’une véritable volonté dictatoriale.

    Si Macron ne veut-pas céder, c’est encore moins au peuple, à l’écrasante majorité des citoyens, de capituler ni de courber l’échine. Si Macron ne veut pas céder il ne reste dès lors qu’une issue au peuple c’est de chasser Macron du pouvoir.

    Le mot d’ordre du mouvement de contestation n’est déjà plus « Macron démission » qui laissait une place au libre arbitre et à la décision personnelle de ce dernier. Le mot d’ordre se doit être à présent une injonction, « le cri du peuple », l’ordre que celui-ci intime au « commis de la finance» : le mot d’ordre juste c’est : « MACRON DÉGAGE ! »


    « Comité de lutte lochois du 5 décembre », le Vendredi 3 janvier2020.

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