Certes, direz-vous, nous nous y attendions. Steve, disparu dans la Loire était probablement mort. C’est ainsi, les crimes sans cadavre ne sont jamais vraiment prouvés. Mais le cadavre du jeune homme a surnagé pour venir accuser ses assassins. Non, Steve n’est pas « probablement » mort, il est mort, c’est certain, assassiné par l’insupportable pouvoir « macronien ».

Alors certains se contenteront probablement d’une sanction ou d’une mise en accusation d’un sous-fifre de policier, la brute épaisse à la botte de ses maitres, qui a sonné l’ordre de la charge.

D’autres, pour se donner des allures plus radicales demanderont peut-être la tête de Castaner. Le ministre de l’intérieur.

Les uns et les autres ont raison, le chien et le maître-chien doivent payer pour cet acte de barbarie. Mais à la condition expresse que leur mise au pilori ne soit pas une esquive, un moyen d’épargner la sanction au vrai responsable, au donneur d’ordre, au « ci-devant » président de la république.

C’est lui, c’est sa politique provocatrice, répressive et liberticide, qui a définitivement précipité la 5^ème République dans l’ornière dictatoriale où l’Histoire l’avait inscrite.

Ils ont tué. Ils en avaient envie. Leurs menaces mal voilées depuis plusieurs mois à l’endroit de « gilets-jaunes » le prouvent. En tuant délibérément, un jeune homme participant à une nuitée festive le jour de l’été, de la fête de la musique, c’est son arrêt de mort que le pouvoir « macronien » a signé.

Le dogue et son maitre doivent payer devant la justice des hommes ; Le pouvoir « macronien », lui, doit disparaitre avec la cinquième République dont il est le garant. Telle est la tâche qui nous attend en cette rentrée sociale 2019.

Ça n’est qu’à ce prix que nous nous estimerons satisfaits.