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  • LES CASSEURS SONT IDENTIFIES

    LES CASSEURS SONT IDENTIFIES

    Ceux des Français qui ne se laissent pas abuser par la propagande tendancieuse des médias, l’avaient compris dès le premier acte des manifestations de « Gilets-Jaunes ». « Les casseurs » réels, instrumentalisés, ou inventés, par quoi le gouvernement justifie le déchainement de sa propre violence policière, ne sont en vérité qu’un prétexte mal ficelé. L’objectif est de venir à bout, par la brutalité délibéré de l’État, de la mobilisation des « Gilets-Jaunes ».

    D’autres ont donné foi aux déclarations ministérielles et aux mensonges de la presse s’efforçant de rendre, directement ou indirectement, les manifestations de « Gilets-Jaunes » responsables, pour les discréditer et justifier toujours plus les débordements de violences policières et les mutilations infligées aux manifestants. Il n’est pas toujours facile de voir clair et nous ne leur en tenons pas rigueur. Ce n’est pas un crime d’être abusé. Mais ça le serait de persister dans le déni et dans l’aveuglement. Nous invitons instamment ceux-là de nos concitoyens, attachés nous en sommes persuadés, à la défense de la démocratie et des libertés républicaines, à ouvrir grands les yeux, à cesser de prendre pour argent comptant la propagande nauséabonde des sauvages prêts pour défendre leurs positions sociales et privilèges à crever autant d’yeux que nécessaire, à arracher des mains à leurs concitoyens, à mutiler des femmes et des hommes libres.

    Ce qui vient de se produire ce 26 janvier, 11ème samedi de la mobilisation populaire, clôt en effet le débat et doit appeler au soulèvement des consciences contre les brutalités policières délibérément commandités.

    On a vu, vous avez-vu comme moi. Les images sont claires et ne prêtent à aucune autre interprétation : un homme marchant tranquillement devant un cordon de policiers armés, et ceux-ci qui le ciblent froidement et le touchent à l’œil droit d’une balle LBD. Nul ne peut dire dans ces circonstances que le tir est accidentel. Il s’agit sans conteste possible d’un tir volontaire à la face. L’homme atteint hier est une des figures connues du mouvement des Gilets-Jaunes », il s’appelle Jérôme Rodriguez, il ne représentait aucune menace pour les forces de l’ordre. Son œil est perdu. Il s’agit du 18ème œil au moins que des policiers de chez-nous arrachent à des citoyens français. Comment douter que des consignes venant de haut ont de toutes évidences était données aux policiers pour crever les yeux des français qui manifestent.

    Plus personne ne peut donner le moindre crédit aux déclarations débiles d’un «Castaner » selon lesquelles les violences de ce jour seraient le fait « de casseurs camouflés en « gilets-Jaunes ». Les faits, les images sont parlantes. Les forces de l’ordre cette fois ne se sont pas limitées à attaquer les manifestants à la marge. Elles ont fait « du rentre dedans pur et simple » car elles avaient reçu l’ordre express, de ne pas laisser investir la place de la République.

    Dès-lors, seuls des sbires à la solde et de fieffés menteurs peuvent prétendre encore que l’action des forces de l’ordre n’est qu’une réponse aux exactions de « casseurs ». Leurs actions brutales sont des actions délibérées pour « casser du Gilet-Jaune » et faire croitre la violence.

    Les casseurs, s’ils existent ne sont en vrais que des auxiliaires de police des forces supplétives du pouvoir, des barbouzes, et les forces de l’ordre elles-mêmes. Et les chefs et commanditaires de ces casseurs-là ne sont autre que son Premier Ministre et son Ministre de l’intérieur et leur Président fou, qui non content de réprimer sans ménagement la contestation en France, s’ingénie à appeler au coup d’État, à la guerre civile et au meurtre contre le peuple du Venezuela, contre les gens modestes de là-bas qui ont eu le tort de faire une révolution des pauvres et d’exiger leur part de la richesse nationale. Ce sont ces trois-là qui donnent les ordres et tirent les ficelles

    Macron ne voulait pas que la place de la République soit investie par « La nuit jaune ». Il avait peur d’un spectre, celui des mal-nommés « Printemps arabes », de la place de la Kasbah de Tunis et de la place Tahrir du Caire. Il entendait déjà la clameur de la foule « Macron dégage ! »

    Il ne perd rien pour attendre.
    Ce n’est que partie remise. La grande « Nuit Jaune » arrive. Si lui, satisfait d’avoir fait disperser les manifestants de la place de la République hier soir, croit ne pas l’entendre encore, je l’entends moi, vous l’entendez-vous-tous, amis, citoyens et camarades. Elle gonfle vos poitrines excédées, elle emplit vos cœurs humiliés, elle va bientôt monter du chœur puissant « du pays qu’ils enchainent » :

    « MACRON DÉGAGE » !

    « TYRANS DESCENDEZ AU CERCUEIL »



    Patrick Seignon. « lavoiedessansvoix.fr ». Dimanche 27 janvier 2019.
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