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  • LA STRATÉGIE DE LA TERREUR, OU, « A QUOI JOUE MACRON ? »

    LA STRATÉGIE DE LA TERREUR, OU,
    « A QUOI JOUE MACRON ? »




    Macron a opté pour la fermeté. Pas question de changer le Cap de sa politique fiscale et antipopulaire. Pas même un tout petit peu. Pourquoi ?

    Parce que les réformes qu’il nous prépare, la réforme des retraites, les suites de la prétendue « conversion écologique » etc. sont terriblement douloureuses et aggraveront encore la situation de ceux qui travaillent et particulièrement des plus modestes que nous jugeons pourtant déjà intolérable. Alors s’il cède à présent, même un tout petit peu, il sait qu’il n’aura plus aucune chance d’imposer les nouvelles agressions projetées contre le niveau de vie du peuple.

    Dès lors ne pouvant plus rien céder au risque de paraitre faible, il ne lui reste qu’une issue faire plier le mouvement Mais comment s’y prendre vraiment ?

    Par la stratégie de la terreur. L’analyse du pouvoir est la suivante. La majorité des « gilets jaunes » sont des gens pacifiques qui ne veulent pas de la violence. Si de manifestation en manifestation il fait croître celle-ci, il est possible qu’un grand nombre de gilets jaunes et de leurs soutiens désabusés se désolidarisent du mouvement. Ainsi isolerait-il les éléments les plus radicaux qu’il aurait tout loisir de réprimer sans ménagement, alors que l’essentiel du mouvement « terrorisé » retournerait se terrer dans ses foyers. Le mouvement des gilets jaunes serait ainsi battu en rase campagne.

    La violence que le pouvoir politique prétend combattre, c’est lui en vérité, et ses exécutants, les préfets et les forces de « l’ordre » qui la provoquent et l’organise.

    EXEMPLE : à Tours samedi 1ER décembre ; les manifestants pacifiques se regroupent place Jean Jaurès, et aussitôt les CRS les « canarde » de grenades lacrymogène, de flash Ball dont de nombreux tirs tendus avec l’intention évidente de blesser. J’ai été probablement la cible et en tout cas le témoin d’un de ceux-ci qui a gravement atteint à la tête la personne à côté de moi. Usage sans raison de grenades de dés encerclement, et assourdissantes qui donnent à la scène des allures de guerre. Les tirs dureront plus de 4 heures, une véritable avalanche de munitions ? (S’ils rechignent à augmenter les salaires et les minimas sociaux, ils ne comptent pas à la dépense pour la répression).On dénombre au moins 4 blessés dont deux graves parmi les manifestants.

    N’est-il pas clair que ce scénario, non induit par les manifestants, relève d’une volonté provocatrice délibérée. N’est-on pas en droit d’en déduire que partout où il y a eu des incidents, à Paris et ailleurs, ceux-ci sont la conséquence voulue de la conduite commandée des forces « de l’ordre » ?

    Les fameux « casseurs » dont ils nous rebattent tant les oreilles ne sont-ils pas en vérité des forces supplétives suscitées, (.Si ça n’est pas certain ça se pourrait bien tout de même), mais en tout cas instrumentalisés ça c’est certain, par le pouvoir lui-même ?

    Macron « le dictateur » a opté pour la stratégie de terreur. Cette « histoire » des casseurs qui seraient responsables des violences constitue en vérité un piège dans lequel le mouvement des gilets jaunes doit se garder de tomber. Si d’aventure, choqué ou désabusé par les violences ont s’interdisait à nous même de manifester, alors ce serait Macron qui aurait gagné.

    Allons-nous retourner nous terrer dans nos foyers comme des lapins ? Continuer à subir nos existences miséreuses d’esclaves ?
    Ou bien allons-nous relever le gant ?

    Avec la durée du mouvement l’exaspération grandit. Les violences sont inévitables à ce stade, d’autant plus que le pouvoir les provoque délibérément afin de les instrumentaliser avec l’aide des médias et de la justice. Elles ne doivent rien retrancher à notre détermination, à la volonté que nous avons affirmée de poursuivre et de vaincre. Plus que jamais il faut faire corps tous ensemble soudés et solidaires sans rentrer dans la polémique sur « la violence » à propos de laquelle le pouvoir tente de nous diviser. Malgré les déprédations qu’elles peuvent entrainer il nous faut faire front face à la violence que nous impose le pouvoir, nous équiper et nous organiser pour la gérer et la combattre.

    « Les casseurs » ? « Les gilets-jaunes » qui se radicalisent ? Soit, peut-être, mais comment pourrait-il en être autrement face à un gouvernement de brutes ? Non cela n’est pas la cause de la violence, ça n’en est que la conséquence. La cause véritable de la violence c’est la politique antisociale et l’intransigeance de Macron.



    LA" CHIENLIT C'EST LUI !"



    Il faut le virer. Amis, citoyens, camarades gilets jaunes, je vous en conjure, il faut persévérer pour vaincre. D’autant que nous avons tout lieu de croire, si nous tenons bon que la violence dont Macron est la cause et l’inspirateur, telle un boomerang, va se retourner contre lui et qu’on la lui fera payer très cher :



    « MACRON DÉGAGE ! »
    [/JUSTIFIER]
    Patrick seignon. « lavoiedessansvoix.fr ». Dimanche 2 décembre 2018.
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