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  • MARIANNE !... ILS SONT DEVENUS FOUS

    MARIANNE !...
    ILS SONT DEVENU FOUS


    Je ne suis pas de ceux qui encensent l’institution judiciaire, et je me garderai toujours de dire imprudemment que « je fais confiance à la justice de mon pays ». Je sais trop, quand bien même celle-ci a de la peine à en convenir, que, l’institution judiciaire, comme toutes les autres, est faillible, je sais trop surtout que la « Justice » est une Justice de classe, que sa fonction première est d’assurer contre le peuple laborieux le respect de l’ordre existant des "gavés" et des "oisifs"..

    Pour autant, puisque c’est celle qui officie, je voulais garder, autant que faire se peut, le respect qui sied à cette grande et solennelle institution dont les « praticiens » ne sont pas tous responsables des limites ou des dérives. La plupart de ceux-ci sont même à n’en pas douter d’honnêtes et braves citoyens exerçant leur métier avec sérieux et respect.

    Mais il est des contextes politiques où la Justice se compromet si elle n’a pas la force de se préserver. Ce fut le cas par exemple sous l’autorité de « l’État français », resté dans l’Histoire sous l’appellation de régime de Vichy. C’est le cas aujourd’hui sous l’autorité du régime consulaire de Monsieur Macron.

    En rendant un arrêt qui ordonne à Marine Le Pen de se soumettre à une expertise psychiatrique, la Justice de notre pays se couvre de déshonneur et de boue pestilentielle.

    Marine Le Pen n’a décapité personne, elle n’a pas produite non plus les images de décapitation que la justice lui reproche d’avoir relayées. Elle les a « relayées » seulement. Seuls des gens de très mauvaises foi, des exécuteurs en service politique commandés, ou, … ou de grands malades psychiatriques, peuvent prétendre que l’intention de Marine Le Pen était autre chose que susciter l’horreur et la réprobation de nos concitoyens pour de tels actes. Le contraire donc d’une démarche apologétique. Comment peut-on avoir l’audace de poursuivre cette dame pour de tels faits qui relèvent de la liberté d’expression et de la presse ?

    Alors oui, je sais, la loi …..
    Paradoxal n’est-ce pas ? Ceux qui ont édictée cette loi liberticide sont les mêmes qui ont diffusées les images de la pendaison de Saddam Hussein ou celles de l’assassinat odieux du colonel Kadhafi. Ce sont ceux qui en déclarant Bachar Al Assad « Personae non grata sur la planète terre » ont armé la rébellion syrienne précipitant ce malheureux pays dans l’enfer de la guerre civile, qui ont financé, soutenu politiquement, formés, entrainés et armés les groupes extrémistes parmi lesquels officiaient les « coupeurs de têtes » à l’origine des faits dont les images incriminées étaient des témoignages. N’est-ce pas Monsieur Laurent Fabius, alors Ministre des affaires étrangères de la France, et qui fut un temps « garde des sceaux », qui a dit du « Front Al Nosra » ‘Al Qaida Syrie) qu’il « avait fait du bon travail » ?

    Serait-ce pour se laver de la honte qui les accable et tenter d’échapper ainsi à l’opprobre qu’ils méritent, que ces gens tentent de se débarrasser sur autrui de leur fardeau moral, d’insinuer que le positionnement idéologique de Marine Le Pen ne relèverait pas de l’analyse politique mais de la psychiatrie ? Qui est fou ? Marine Le Pen qui a voulu, peut-être maladroitement, témoigner de faits auxquels elle n’a aucune part de responsabilité, ou Les « irresponsables politiques » de notre troïka occidentale (U.S.A., France et Royaume-Uni), les maitres véritables, donneurs d’ordres et complices, des hordes barbares qui ont mis le Moyen-Orient à feu et à sang ?

    La loi au nom de laquelle est poursuivi Marine Le Pen est une loi scélérate et liberticide. Elle doit être abrogée.
    Quant à l’usage de la psychiatrie comme moyen d’humilier une justiciable…… je le dit, il précipite la justice Française dans la fosse à purin de l’Histoire.

    Alors, feinte de dernière minute, Benalla aussi.
    Inique ! Odieux ! Comptent-ils vraiment donner le change ainsi ? Ordonner un examen psychiatrique à Benalla ne rend en rien plus légitime une telle mesure à l’encontre de Marine Le Pen. Cela ne fait que prouver un peu plus à quel point l’institution judiciaire se fourvoie.

    Benalla est une petite frappe au service de son maitre. L’affaire Benalla est un révélateur de la médiocrité du pouvoir en place. Benalla doit-être condamné et son maitre limogé. Mais ni l’un ni l’autre ne nécessite une analyse psychiatrique ? Et si l’on devait les interner ce serait probablement à juste titre à « la Santé » pas à « Saint-Anne ».

    La psychiatrisation par la justice des idées et des actes politiques constitue une dérive bien plus grave et imminente encore que toutes les idées et tous les faits qui sont reprochés à Marine Le Pen et Alexandre la minus. Et qu’elle que soient les inimités que m’inspirent l’un et l’autre, j’en prends l’engagement ici, je manifesterai pour les soutenir s’ils refusent d’obtempérer à « la prescription » de la Justice. il appartient à chaque citoyen de se dresser vent-debout contre cette horrible dérive.



    Patrick Seignon. « lavoiedessansvoix.fr ». Lundi 24 septembre 2018.
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