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  • MAIS QU’ATTENDS-T-ON POUR LE FICHE DEHORS, « BORDEL » ?

    MAIS QU’ATTENDS-T-ON POUR LE FICHE DEHORS,
    « BORDEL » ?




    Sarkozy avec des allures de marchand de vestes du carreau du temple, s’était signalé par sa brutalité et son ignominie langagière dont on a retenu entre autre les mémorables sorties du « lkarcher de la Courneuve » et le « casses toi pauvre con » du salon de l’agriculture 2008.

    Avec des allures policées de fils à papa, Macron ne s’en lâche pas moins trop souvent. Nous ne ferons pas ici la liste exhaustives de toutes les saillies contestables qu’il s’est autorisé depuis son apparition sur la scène publiques. Nous nous limiterons à rappeler qu’il y a quelques jours seulement il qualifiait de fainéants ceux qui travaillent et lui servent son caviar st ses dividendes. Et apothéose avant-hier, plus ignoble que « Sarko » au salon de l’agriculture, voilà qu’il se pait de mots orduriers pour parler de ceux qui angoissent et se battent pour leur à venir.

    Cet homme-là se disqualifie et insulte la fonction présidentielle.

    Cet homme-là sue la réaction sociale et la haine de classe par tous les pores de sa peau.

    Cet homme-là il faut le virer de la fonction usurpée qu’il occupe.

    Nous l’avons dit depuis le début, Emmanuel Macron n’est pas le Président élu de tous les Français. Tout au plus est-il le fondé de pouvoir des plus riches, coopté à la tête de l’état à force de moyens litigieux qui ont bafoué le suffrage universel. Il n’y a pas de dialogue, composition ou négociation à avoir avec cet usurpateur, qui reviendrait à lui reconnaitre une légitimité qu’il n’a pas. C’est cette légitimité prétendue qu’il faut au contraire contester et à raison de quoi il faut se mobiliser pour le fiche dehors de la responsabilité présidentielle, lui son gouvernement et toutes ses contre réformes antisociales.

    La question est la suivante. Doit-on revêtir le costume cravate d’une opposition rangée qui prépare l’émergence d’un nouveau Présidentiable en vue d’une nouvelle « alternance » dans cinq ans ? C’est à dire le « formatage » d’un homme qui aura donné aux riches, qui tiennent les leviers, tous les gages de bonne conduite afin qu’une fois encore « tout change pour que rien ne change ». Ou bien doit-on être une opposition refondatrice qui renverse la table et les institutions de cette 5ème République nauséabonde ?

    Et tant pis si cela nécessite de « foutre un peu le bordel ».



    Patrick Seignon. « lavoiedessansvoix.fr ». Vendredi 6 octobre 2017.
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