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  • DISSOLUTION DE LA C.P.I., LIBÉRATION DES PRÉVENUS.

    DISSOLUTION DE LA C.P.I.,
    LIBÉRATION DES PRÉVENUS.

    A Addis-Abeba où elle était réunie les 30 et 31 janvier, l’Union Africaine (U.A.) a opté pour un retrait collectif des Etats africains de la C.P.I. (Cours pénale Internationale). C’est avec enthousiasme que nous avons accueilli cette bonne nouvelle.

    Nous avions écrit (lundi 15 juin 2015, « Merde à la C.P.I. »), lorsque la Cours Pénale Internationale voulait contraindre l’Afrique du Sud à arrêter Mr Omar Al-Bachir, le Président Soudanais présent sur son sol à titre d’hôte et d’invité de la Conférence de l’Union Africaine :

    « Quoique dise en effet la horde médiatique à la solde des impérialistes occidentaux, de l’embarras qui serait celui de l’Afrique du Sud dans cette affaire, le président soudanais rejoindra son pays. Car en vérité, l’Afrique du Sud, et nombre de pays africains en ont « soupé » de ce prétendu tribunal international qui ne voit et poursuit des « dictateurs » et « criminels de guerre » qu’en Afrique (ou autre pays soumis à sa férule). Quand donc ce Tribunal s’avisera-t-il par exemple de lancer un mandat d’arrêt contre Benyamin Netanyahou bourreau de Gaza ? Contre Nicolas Sarkozy destructeur de l’État Libyen et responsable du chaos qui meurtri l’Afrique du nord et subsaharienne ? Contre François Hollande bourreau de la Syrie où il a organisé et sustenté les forces destructrices, porteuses d'horreurs et de chaos ? Contre Bernard Henri Lévy ; l’apôtre de la haine de la guerre et du sang, pour appel au meurtre et apologie de crimes contre l’humanité ? *

    Le temps est venu pour l’Afrique du Sud, tête de file du continent africain, pour les autres pays africains victimes de cette supercherie judiciaire, pour « l’autre monde » qui entend s’extraire de la dictature américaine, de dénoncer le « traité de Rome » et de se retirer de la « C.P.I. ». Celle-ci en vérité n’est qu’une juridiction d’exception, un tribunal de guerre » instrument de la dictature américano-occidentale au service de sa « guerre des civilisations ».


    Et plus récemment, ayant appris les retraits de l’Afrique du Sud, puis celui de la Russie, nous affirmions :
    « Le chemin de l’émancipation des nations et des peuples passe par la dénonciation de « ces machins » faits pour les opprimer. C’est la raison pour laquelle nous saluons avec enthousiasme et espoir, les retraits de plusieurs pays de la C;P;I; et espérons que d’autres suivront, jusqu’à faire de celle-ci une coquille entièrement vide et une institution totalement inopérante. (« Dissoudre la C.P.I .». Dimanche 20novembre 2016)


    Eh bien, voilà, c’est chose acquise, plus vite encore que nous ne l’imaginions.

    Les USA n’ont jamais reconnu l’autorité de la Cours pénale internationale, ni Israël, ni la Chine, ni l’Inde, La Russie, le Burundi l’Afrique du sud, la Gambie Et le Burundi viennent de dénoncer récemment le statut de Rome qui la fonde, Alors c’est quoi à présent, c’est qui, que reste-t-il de la C.P.I. ? Déjà un ectoplasme, un Tribunal d’exception, créature servile de quelques pays qui se proclament au-dessus de la mêlée et entendent imposer leur « chose » comme la référence de la justice internationale.

    La C.P.I. a, dores et-déjà, perdu toute légitimité, toute existence légale. L’heure n’est pas à demander la traduction devant cette cours fantôme, du Président Syrien accusé de tous les maux par les bandits même qui ont mis son pays à sac, mais bien de penser à sa dissolution. Les prévenus qu’elle détient encore en dépit de toute légalité doivent-être immédiatement libérés, et particulièrement le premier d’entre eux, Monsieur Laurent Gbagbo, ancien Président de la Côte d’ivoire, victime d’un complot international pour le remplacer par Mr Ouassane Wattara, le fantoche de l’impérialisme américain.

    Patrick Seignon. « lavoiedessansvoix.fr ». Mercredi 15 février 2017.

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