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  • FICHEZ LE DEHORS OU LE PEUPLE S’EN CHARGERA (Appel au bon sens, s’il en reste, de la classe politique.)

    FICHEZ LE DEHORS
    OU LE PEUPLE S’EN CHARGERA
    (Appel au bon sens, s’il en reste, de la classe politique.)


    Avant-hier encore, à la veille du 9ème acte des « Gilets-jaunes », le grand provocateur national, s’est payé d’une de ces sorties indignes témoignage de sa morgue de classe et de son mépris du peuple qui le nourrit.

    « Les Français ne feraient pas assez d’efforts et auraient oublié le sens du devoir » » a-t-il osé. Comment cet homme « en costar cravate » qui n’a jamais travaillé et ne travaillera jamais, peut-il se permettre de telles insanités à l’endroit du peuple laborieux, astreint à des travaux pénibles ou ennuyeux, salissants ou mutilants, au travail de nuit, aux trois 8, aux horaires décalées, au travail posté, à la chaine, aux intempéries, au temps perdu en fatigue supplémentaire dans les transports, aux cadences infernales, aux surcharges de travail conséquence des sous-effectifs, à la pression d’un « management » inhumain ? Ce petit « trouduc…. » mérite d’être corrigé.

    « Trouduc…. » Le Président ? Qu’elle audace, comment peut-on parler ainsi du « Président de la République » ? Vous passez les limites ! »

    Voyez-les qui s’indignent ceux qui ne se sont pas offusqués pourtant des offenses faites au peuple. Dire qu’il y a encore de ces gens assez cyniques ou indignes pour nous rappeler au « respect de la fonction ». Le respect n’est pas automatique ni intrinsèque à celle-ci. La fonction ne rend respectables que ceux qui par leur conduite la respectent et l’anoblissent. Pas ceux qui la traînent dans la fange.

    Le respect ? De quoi ? Mais pourquoi donc ? Parce qu’il est le représentant de la Nation, le dépositaire de la souveraineté du peuple ? Le respect du souverain en quelque sorte ? Cette marque de soumission que les maitres de tout temps ont exigée des peuples : qu’ils baissent les yeux devant le roi ? Mais ne savent-ils pas que le souverain, le vrai, c’est le peuple. En insultant le peuple c’est son souverain que Macron a insulté. A quel respect en retour peut-il prétendre de la part de son souverain ? Quel respect en retour peut-il avoir l’outrecuidance supplémentaire d’exiger ?

    En habit de « caillera », de dandy ou en costume trois pièces à 13 000 euros de Président, « qu’il pète dans la serge ou dans l’alpaga » un petit « trouduc.. » reste un petit « trouduc… » et mérite d’être corrigé.

    Monsieur Macron et son équipe ministérielle, mais aussi certains de ses députés, jettent de l’huile sur le feu de la révolte sociale. Ils cherchent-, c’est de plus en plus évident, la confrontation frontale avec le mouvement social. Les compères Macron Philippe et Castaner ont fait le pari de briser le mouvement par la force afin de s’assurer une décennie au moins de « paix sociale » le temps d’imposer la destruction complète du système social Français et de réduire le peuple à la disette afin d’assurer le festin des banquiers.

    La confrontation ? Ça peut réussir ou échouer. C’est une entreprise en tout cas bien risquée qui pourrait sous peu précipiter la France dans un chaos indescriptible, dont nul ne sait vraiment ce qui en sortirait.

    Alors, messieurs et mesdames de ce que l’on appelle « la classe politique », je m’adresse à vous. Je sais les « en-dessous » de vos pensées et de vos préoccupations Vous voulez préserver les institutions de la 5ème République qui vous apparaissent comme un gage de stabilité et qui surtout assurent la domination politique de vos maitres de l’industrie et de la finance de format international. Or, vous savez bien que la destitution du Président, clé de voute de celle-ci, ouvrirait grande une crise institutionnelle majeure et le risque pour vous de ne pas maitriser la nouvelle créature qui en sortirait. Alors en désespoir de cause vous vous accrochez à cet édifice branlant.

    C’est peut-être un très mauvais calcul. Vous pouvez déposer le Président de la République. Si vous ne le faites, alors c’est le peuple qui le fera, avec les moyens et les méthodes qui lui appartiennent, et ce que vous aurez à perdre en ce cas sera bien plus considérable encore. Vous pouvez encore sauver la paix civile de notre pays et par cette action limiter l’effet des rigueurs dont le peuple vous accablera.

    Alors, plus de temps à perdre : Débarrassez-vous, débarrassez-nous, débarrassez la France de cette impertinente petite brute et prétendant dictateur.



    Patrick Seignon. « lavoiedessansvoix.fr » ; Dimanche 13 janvier 2019.
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