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  • MANU ET LES MIGNONS

    MANU ET LES MIGNONS


    Vous avez vu ces photos en « bras de chemise » d’Emmanuel Macron avec deux "éphèbes" de Saint-Martin.

    Son prédécesseur, François Hollande a légitimé le mariage homosexuel, et les insultes et propos homophobes sont sanctionnés par la loi. Alors, bon d’accord, chacun a le droit de s’adonner aux pratiques sexuelles qui lui agrée, faire ce qu’il veut de sa « live » et de son corps. Je n’ai rien contre. Je n’ai d’ailleurs jamais eu rien contre et n’ai pas attendu la loi pour faire preuve d’ouverture et de tolérance.

    Mais, la décence, la dignité, la pudeur, ça existe encore non ?

    Chacun fait ce qu’il veut de son popotin, c’est sa vie privée.

    Privée ?

    Or, quel manque de dignité et de pudeur que la photo du chef d’État d’une grande puissance en situation de dominé, s’affichant dans l’attitude de la chatte lubrique et le regard énamouré, la joue au contact charnel de la peau d’ébène d’un mâle dominant. Or cet homme est le président de la République française. Son indignité atteint la fonction présidentielle et choque à n’en pas douter les Français.

    L’Histoire nous réserve de ces surprises !

    A trente-neuf ans il accédait à la magistrature suprême. Son « élection » à l’arrachée dont François Hollande a écrit qu’elle avait été obtenue pas « effraction » et dont Jean-Luc Mélenchon vient de dire récemment que c’était un « hold-up »,* relevait d’avantage des pratiques « décembristes » de Louis Napoléon que des exigences de la démocratie élective. Cela sur toile de fond de l’évolution 'présidentialiste' de la 5ème République. Tout contribuait à donner à son pouvoir des allures consulaires. Aussi crut-on un temps qu’il serait César. Tout portait à croire qu’il se rêvait Empereur. Eh bien non, il ne sera pas Bonaparte !

    Le voilà devenu Henri III.

    Reste à savoir si le peuple, lui, sera clément ?

    Patrick Seignon. « lavoiedessansvoix.fr » Mercredi 3 octobre 2018.

    * Dès l’origine, pour sa part, « La voie des sans voix » a caractérisé de « coup d’Etat électif » et d’usurpation du pouvoir, l’élection prétendue d’Emmanuel Macron à la Présidence de la République, et n’a de cesse d’en réclamer « limpeachment » ou la destitution.

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