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  • CHOUETTE ! HULOT DÉMISSIONNE ?

    CHOUETTE ! HULOT DÉMISSIONNE ?

    Nicolas Hulot a démissionné hier de son poste de ministre de l’écologie et du développement durable. Tient donc, enfin !
    Mais qu’a t-il donc attendu si longtemps pour s’y résoudre ?

    Il y a une incompatibilité totale entre les préoccupations écologiste et le capitalisme libéral productiviste. La dénomination même du ministère dont il était en charge, « de la transition écologique et solidaire », est une arnaque dialectale. Il n’y a aucune transition écologique possible dans un mode de production fondé sur la course aux profits et le pillage des peuples et de la planète. Toutes les mesures adoptées récemment (pour ne pas parler de précédemment) augmentation des taxes sur les carburants, durcissement des contrôle techniques, écotaxes, primes à la casse, etc., qui aboutisses à la mise à la ferraille anticipé de milliers de véhicules quasiment « neufs » sont en vérité des mesures « productivistes » faites pour soutenir l’industrie automobile. Elles s’apparentent à la destruction des stocks de marchandises auxquelles donnaient lieu les crises de surproduction des débuts de l’ère capitaliste. Quant à la « solidarité » par quel sophisme Nicolas Hulot pourrait-il justifier jamais qu’il est allé chercher « ce Graal » dans un gouvernement des banques mandaté pour piller les droits sociaux du peuple ?

    L’écologie, les louables préoccupations écologistes qui animent nombre de nos concitoyens, sont-elles compatibles avec « la guerre au peuple » ? Si l’écologie politique est une arme contre le peuple alors il est urgent et nécessaire qu’elle soit condamnée par l’Histoire.

    Mais nous l’avions écrit (« LA FAILLITE MORALE DE NICOLAS HULOT » 12 avril 2018) il n’y a pas d’écologie politique. Les préoccupations écologistes sont louables, elles doivent être intégrées à un programme socialiste révolutionnaire. Seule une subversion sociale fondamentale aboutissant à un système de production basé sur la satisfaction des besoins des populations et non la course au profit, peut permettre la prise en compte radicale du programme écologiste. C’est en se mettant au service du peuple et de cette subversion indispensable que les écologistes véritables peuvent servir la cause qu’ils défendent. Et non bien sûr en se salariant au service des De Rothschild et de leurs zélés Commis et régisseurs.

    Nicolas Hulot a démissionné. Un peu tard. Il lui faudra beaucoup de temps de travail et de patience pour peaufiner à l’identique l’image valorisante qui était la sienne dans l’opinion avant son incursion dans les plates-bandes du pouvoir des ennemis des peuples.

    Serait-ce tout de même un bon point à mettre à son crédit ?
    C’est à la presse que l’ex Ministre d’État chargé de la transition écologique durable et solidaire » a faite l’annonce de sa décision, sans dit-on en avoir préalablement informé le Président de la république. Si cela est véritable, la seule signification que l’on peut en déduire c’est sa volonté de faire paraitre son inimité à l’égard de celui-ci.

    Nicolas Hulot aurait-il « une dent » contre Emmanuel Macron ?



    Patrick Seignon. « lavoiedessansvoix.fr ». Mercredi 29 août 2018.
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