Marine Le Pen a dit que si « Manu » se murait dans le silence l’affaire Benalla deviendrait « l’affaire Macron ».
L’homme qui ne respecte pas la fonction présidentielle mais qui voudrait que l’on respecte le président qu’il est devenu « par effraction », a tenté hier une timide sortie du silence.
Mais c’est déjà trop tard. Dans l’intervalle il y a eu de nouvelles révélation et en particulier celle de la détention d’un badge officiel donnant à Alexandre Benalla libre accès à l’hémicycle de l’Assemblée Nationale. Or la loi interdit un tel accès au Président de la République sauf s’il y est requis par les députés. C'est la dernière prérogative du Parlement qui fait que notre République n’est pas encore tout à fait une République bananière à cent pour cent. Or, en accordant à « son argus » la prérogative à laquelle il ne peut prétendre lui-même, Emmanuel Macron a contourné la loi de la République et ainsi violé cet ultime privilège de « la représentation Nationale ». C’est une agression contre la République et un crime contre l’un des derniers dispositifs démocratique de nos institutions ?
Jean-Luc Mélenchon n’était pas dans l’excès quand il risquait une comparaison avec l’affaire du « Watergate » qui avait contraint le Président des États-Unis à la démission en 1974
L’affaire Benalla est devenue l’affaire Macron ! C’est le Watergate de la France et de la Vème République.
Patrick Seignon. « lavoiedessansvoix.fr ». Lundi 23 juillet 2018 ;