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  • ATTAQUE CHIMIQUE DE DOUMA : PÉTITION CONTRE UN MENSONGE D’ÉTATS

    ATTAQUE CHIMIQUE DE DOUMA :
    PÉTITION CONTRE UN MENSONGE D’ÉTATS


    Depuis l’attaque du 14 avril, les agressions occidentales et israéliennes se sont multipliées. Les informations s’accumulent au fil des jours qui laissent présager une montée en puissance prochaine de l’agression occidentalo-israélienne contre la Syrie et l’Iran, ainsi que nous l’avons prédit, avant même l’attaque du 14 avril. L’intensité des préparatifs militaires et les rodomontades de part et d’autres donnent à craindre le pire. Il semblerait qu’une nouvelle provocation chimique des services secrets occidentaux et de leurs alliés, les groupes factieux sur place, soit en préparation qui donnerait-on s’en doute le signal d’une nouvelle attaque plus ample que la précédente. Serait-ce le genre de « preuves » dont les puissances occidentales veulent régaler leurs opinions publiques, de faire oublier, en en mettant en scène une nouvelle, qu’ils n’ont toujours pas fait état des preuves de l’attaque précédente supposée ? Les opinions publiques occidentales accepteront-elles plus longtemps que les dirigeants de leurs pays justifient leurs crimes par des mensonges ? Les peuples Américains, Britanniques et Français, accepterons-t-ils d’être de facto les complices des « fous » qui ne redoutent pas de prendre le risque de les précipiter eux et peut-être l’Humanité toute entière, dans les horreurs d’un conflit militaire majeur ?

    Nous demandons des comptes.

    Vous avez des preuves ? Nous voulons les voir et les analyser.

    Emmanuel Macron a dit détenir des preuves de la réalité, et nous l’espérons fortement en ce cas de l’origine, de l’attaque chimique de Douma dont le cartel occidental a fait le prétexte de son agression contre la Syrie dans la nuit du 14 avril. Des preuves disons-nous de l’origine de l’attaque et de l’implication de ceux qui ont été désignés comme responsables et sanctionnés avant les preuves. Car la réalité éventuelle de l’usage de substances chimique n’est en rien une preuve de la responsabilité de Damas. Donald Trump affirme lui aussi être en possession de telles preuves et les deux chefs d’État les auraient d’ailleurs échangées. Quant à la Première-ministre britannique elle fait Chorus avec les deux précédents.

    Si Macron a dit « détenir des preuves » les citoyens français sont en droit de penser qu’elles sont tangibles et irréfutables, donc autres que les simples vidéos parues sur les réseaux sociaux, si mal arrangées que la falsification saute aux yeux des plus naïfs, à l’exception bien entendu des assassins qui ont commandité l’arrangement de ce mauvais spectacle.

    La fiabilité des preuves pourrait les absoudre tous-trois des accusations qu’à défaut les peuples sont en droit de formuler à leur encontre. Or, la première condition de fiabilité d’une preuve c’est que l’on puisse la produire. En l’absence en effet de la présentation de celles-ci devant l’opinion publique internationale, convoquée par eux-mêmes comme témoin et caution de leur « bon » droit, il faudra formuler les choses clairement et convenir que les plus hauts responsables de nos trois Etats (U.S.A., France et Royaume-Uni) sont trois larrons sans foi ni loi, menteurs, comploteurs et assassins

    Quand les Argus qui veillent pour eux sur « l’espace de libre expression » qu’est censé être le « Net » liront ces lignes, ils hurleront très fort et alerteront leur maitres lesquels ordonneront de faire taire notre petite voix pétitoire, de nous faire des misères, ou peut-être même de nous poursuivre pour injure aux chefs d’États coalisés. Or il n’y a pas d’injure à ce stade, mais de simples supputations que tout citoyen libre et raisonnable a, plus que le droit, le devoir même d’émettre.
    Quoi qu’il en soit :

    Nous les prévenons, ils seraient bien avisés alors de faire publiquement état des preuves qu’ils prétendent posséder, et il serait bon à eux que celles-ci soient véritablement incontestables. A défaut il faudra ajouter aux accusations de mensonge d’état et de crimes contre un Etat souverain et un peuple indépendant celle de Tyran et de tourmenteur des libertés publiques. Un titre bien embarrassant pour des nations qui s’arrogent la qualité de « trois plus grandes démocraties du monde ».



    Patrick Seignon. « lavoiedessansvoix.fr » Dimanche 6 mai 2018
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