Les défenseurs de la laïcité s’alarment des propos de Macron qui "veut réparer le lien abimé de l’Église avec L’État français". Ils ont raison. Mélenchon l’a montré en une réplique concise et sans appel. « Ce lien n’a pas été abimé, il a été rompu » et il n’y a pas lieu de le renouer, c’est le fondement même de la laïcité.

Mais le dessein de Macron est moins de revenir au temps où la France était la « fille ainée de l’Église que de restaurer de manière générale « le mysticisme populaire ». Et dans cette optique tout "Bon-Dieu" est bon à prendre.

Soyez juif, soyez catholiques musulman ou protestants, bouddhistes ou même mormons ou témoin de Jéhovah, qu’importe, il « s’en fout » lui du nom de votre Bon-Dieu ou de la liturgie à laquelle vous vous référez, pourvu que vous croyez en un Dieu quelconque, ou à « l’être suprême », pourvu que vous croyez en quelque chose, à défaut au « veau d’or » pourquoi pas. Telle est la quintessence de la pensée religieuse de Macron.

Inclinez-vous devant un autel ou un sanctuaire du fric, mais mettez-vous à genoux ou en prière sur un tapis, pliez l’échine. C’est comme ça qu’il aime les peuples, dociles et apeurés devant leurs doutes et leurs mythes. D’autres l’ont dit avant lui « Il faut une religion pour le peuple ». Un « opium », un collier dogmatique et une longe idéologique qui permette de le garder toujours sous le contrôle des popes, des curés, des Rabbins et des pasteurs, des imams et de tous les « Bergers » des seigneurs..

Ceux qui l’on dit avant lui n’avaient qu’un tort. Ils voulaient imposer à leur peuple une religion officielle, une seule. La révolution Française est passée par là, et « la légendes des siècles » aussi. Il n’est pas si obtus. Il est « jeune et chébran », moderne et tolérant, il ouvre son « chœur » à toutes les Églises, il vole de « diners du Crif » en CFCM et en « CEF »,’invoque tous les obscurantismes, pourvu, peuple, que tu files droit.