l y a Trois jours, monsieur Francis Kalifat, président du CRIF, voulait interdire à deux responsables politiques Français de se joindre à la marche blanche à la mémoire de Madame Mireille Knoll, la vieille dame Juive assassinée. Nous avons relevé avec « le Monde Religions » dans notre article précédent (jeudi 29 mars) que la raison de monsieur Kalifat était de faire taire toute critique de la politique israélienne. Or l’actualité vient démontrer à quel point nous serions coupables de nous plier au diktat liberticide du CRIF.

Vous avez vu hier soir sur vos chaines de télévision, les images comme moi. Une foule immense, avec pour seules « armes » son indignation ses poitrines et quelques pierres, se masser à la frontière israélienne du territoire de Gaza. On nous explique qu’outre l’armée Israël a dépêché sur les lieux une centaine de tireurs « d’élite ». Des tireurs d’élites dites-vous ? Il ne faut pas être un bien fin gâchette pour tirer ainsi dans la foule. C’est du massacre ! C’est de l’assassinat. Des tireurs d’élite ? Non, mais des bouchers.

Vous voudriez nous faire taire ? Vous voudriez faire culpabiliser les « antisionistes » que nous sommes en nous assimilant aux antisémites ? Voyez monsieur Kalifat comme nous avons raison de ne pas vous obéir et de ne pas avoir peur de vos invectives. Nous hurlons au crime et à la honte de cet état sioniste d’ d’Israël qui aspire à étouffer toute contestation en agitant sans cesse la mémoire de la Shoa et le chiffon rouge de l’antisémitisme.

Messieurs, vous insultez vos ascendants victimes de la barbarie nazie en vous rendant coupables vous-mêmes d’une autre barbarie, certes moins massive et moins systématique mais tout autant condamnable à l’aune de la morale humaine.