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  • IRMA, JOSE, OU MACRON… LAQUELLE DE CES TROIS CALAMITES GENERE LE PLUS DE MALHEURS ?

    IRMA, JOSE, OU MACRON…
    LAQUELLE DE CES TROIS CALAMITES GÉNÈRE LE PLUS DE MALHEURS ?


    Irma et José sont des calamités « naturelles », dévastatrices, mais extrêmement limitées dans le temps. Nous compatissons bien entendu aux malheurs que ces cyclones ont répandus sur les populations de la Floride, de Saint-Barthélemy et Saint-Martin « les radieuses », de Haïti « la malheureuse » de Cuba « la valeureuse », Que faire face au déchainement des éléments. Les « Climato-optimistes » (le contraire des climato-sceptiques ») nous invitent à lutter contre le « réchauffement climatique » et les gaz à effet de serre qui en sont, affirment-ils, responsables. Soit, mais il s’agit là d’un remède à effet lents. Bien d’autres Ouragans ravageront les régions tropicales avant que les bienfaits de la médecine se fassent sentir. D’ailleurs des cyclones et ouragans n’y en avait-il pas déjà, bien longtemps avant que « le réchauffement climatique » ne devienne une explication à tout expliquer ?

    Mais, une calamité bien plus grande nous guette. Une gigantesque dépression historique, l’ouragan de « la réaction politique » qui menace de détruire notre ordre social, de faire table rase des règles d’organisation du travail, de réduire à néant les acquis sociaux et juridiques résultats d’un siècle et demi de confrontations entre le capital et le travail. Combien de malheurs collectifs et individuels cela provoquera ? Combien de licenciements, abusifs bien que légalisés ? Combien de vies dévastées, sans lendemains ? Combien d’emplois précaires et d’incertitudes, d’impossibilités à se projeter dans un avenir, d’angoisses mortifères ? Combien de déchéances sociales, combien de « burnout » de suicides et de divorces ? Combien de gens réduits à l’assistanat ou à la mendicité, combien d’êtres humains nos frères, humiliés et piétinés ?

    Or les effets de cet ouragan-là, si on ne s’en prémuni pas, se feront sentir des décennies durant, sur de nombreuses générations et la somme des misères qu’il générera est sans commune mesure avec les pires effets dévastateurs, à cette aune bien désuets, de ses petits frères climatiques.

    Si on ne s’en prémuni pas !

    Car c’est la différence entre les phénomènes climatiques et politique. Si on ne peut guère que subir les premiers, rien ne nous oblige à subir les seconds.

    On sait par ailleurs la grande versatilité de ces phénomènes climatiques pouvant dévier de leur trajectoire pour semer la mort et la désolation sur des rivages sereins. Or, c’est là, en l’occurrence, une particularité qu’ils partagent avec les « ouragans de l’Histoire, bien plus instables et sujet à des errements encore plus spectaculaires. N’arrive-t-il pas, ça c’est déjà vu, que ceux-ci fassent des retournements à 180 degrés

    Se croit-il à l’abri ? Macron sème le vent, ne pourrait-il récolter la tempête ?

    Patrick Seignon. « lavoiedessansvoix.fr ». Mardi 12 septembre 2017.

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